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Open d'Australie 2025 Pour Novak Djokovic, le 25e sera vraiment l ...

Open dAustralie 2025 Pour Novak Djokovic le 25e sera vraiment l
On avait retrouvé du très bon Novak Djokovic à Melbourne. Potentiellement du très grand. Mais son corps a brutalement mis un terme à ses ambitions.

Il ne faut jamais dire jamais. Surtout pas avec Novak Djokovic. Comme ses deux compères de feu le Big 3, Roger Federer et Rafael Nadal, et peut-être même encore plus qu'eux, le Serbe est un tel spécimen, unique en son genre, que proclamer le bout du chemin de ses ambitions relève de l'inconscience. En dehors de son élimination précoce à l'US Open, alors qu'il avait mentalement lâché la rampe à la sortie de son sacre olympique, il a toujours été dans le coup en Grand Chelem depuis sa 24e couronne, à New York, en 2023.

Novak Djokovic n'est pas fini. Tant qu'il aura le feu sacré, que sa détermination sera intacte, il sera un prétendant. Mais le temps ne joue pas en sa faveur. Le signe le plus inquiétant pour lui, c'est la fragilité qui est désormais la sienne. Physiquement, il reste un monstre. Mais c'est un char d'assaut en cristal. Après Roland-Garros l'an passé, c'est la deuxième fois sur les quatre derniers tournois du Grand Chelem, que le Djoker est trahi par son corps.

On peut crier à la poisse, mais la chance et la malchance n'ont rien à voir là-dedans. Après sa demi-finale avortée contre Zverev, il a convenu que les blessures étaient plus fréquentes ces derniers temps, avançant "une combinaison de facteurs". L'âge n'est sans doute pas le dernier. A 37 ans, 38 dans quatre mois, il risque de s'exposer de plus en plus fréquemment à ce type de problèmes sur les quinzaines majeures, plus exigeantes que les autres.

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Le dernier Open d'Australie pour Djokovic ? "Il y a des chances, qui sait ?"

Video credit: Eurosport

Le serpent qui se mord la queue

Pour Djokovic, c'est un peu le serpent qui se mord la queue et il ne faudrait pas que cela devienne la quadrature du cercle. Pour ménager son corps, et parce qu'il peine à maintenir une motivation constante sur l'ensemble de la saison et les plus "petits" tournois, l'ancien numéro un mondial a pris l'habitude de faire all in sur les quatre Grands Chelems. S'il joue trop, il risque de se consumer physiquement et plus encore psychologiquement. Mais en branchant son courrier sur courant alternatif, ne se fragilise-t-il pas quand, dans les Majeurs, il faut faire tourner la machine à plein régime alors qu'elle n'en a plus l'habitude ?

C'est là que sa chute relative au classement pose problème. A Bercy, nous avions évoqué le fait qu'avec un forfait au Masters, Djokovic prendrait le risque de s'exposer à un tableau très relevé à Melbourne. C'est exactement ce qui s'est passé. Pour aller chercher son 25e Majeur, il lui fallait enchaîner Carlos Alcaraz, Alexander Zverev et Jannik Sinner. Il se retrouve dans la position de certains qui, il y a une dizaine d'années, devaient parfois se farcir à la suite les trois membres du Big 3. Le "Big 3" d'aujourd'hui au classement ATP n'a certes pas la même envergure, mais ce trio-là gagne sans cesse en envergure et la possibilité de tous les affronter complexifie sa tâche.

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Une belle bagarre avant l'abandon : les images du set entre Zverev et Djokovic

Video credit: Eurosport

Avec cette nouvelle blessure, "Nole" va probablement devoir se ménager. Être plus précautionneux dans la mise en place de son calendrier, alors qu'il avait prévu de jouer davantage en 2025. C'est le plus sage et il n'aura pas le choix, mais il risque de se cantonner dans une zone au classement où le risque d'un quart contre Sinner, Alcaraz ou Zverev et d'un tableau dantesque pourrait se répéter. Mine de rien, être numéro 2 mondial ce n'était pas la même chose qu'être 3 et encore moins 7 dans cet I'Open d'Australie. Zverev peut en témoigner. Djokovic aussi.

"Je ne m'inquiète pas quand j'aborde un Grand Chelem", a-t-il assuré vendredi à propos de ses blessures à Roland-Garros et à Melbourne. Reste que sur terre ou sur dur, il sera à la merci d'un pépin dans une seconde semaine de Grand Chelem. Sa meilleure chance, désormais, se situe plus que jamais à Wimbledon. L'an dernier, il y avait atteint la finale en sortant tout juste de son opération au genou.

Il a toujours le tennis et l'envie

Mais on ne l'imagine pas, comme Roger Federer en 2017 ou 2018, faire l'impasse sur Roland-Garros pour maximiser ses chances à Londres. C'est tout le problème de Djokovic. Il est d'une certaine manière "trop fort" partout, capable de gagner dans tous les contextes et sur toutes les surfaces, que se priver d'une chance supplémentaire, même si sa meilleure opportunité arrive juste derrière dans l'ordre chronologique, semble improbable.

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Djokovic : "J'ai fait tout mon possible pour gérer cette déchirure musculaire..."

Video credit: Eurosport

Federer savait que ses chances de gagner à Paris étaient minces dans l'absolu et infinitésimales avec un Nadal au sommet de son expression. Djokovic n'a pas cette limite et cela pourrait paradoxalement devenir un problème.

Il y a des raisons d'y croire et d'être optimiste. Dans cet Open d'Australie, il a peut-être joué son meilleur tennis depuis un an, à l'exception des J.O. Sa victoire contre Alcaraz est sa plus impressionnante en Grand Chelem depuis au moins un an et demi. Surtout, il a retrouvé la grinta, l'œil du tigre. Loin du Djokovic là sans être là à Flushing et même d'une certaine manière ici à Melbourne il y a un an. On avait retrouvé cette fois la détermination du Djoko des grandes heures.

Maintenant, il va lui falloir digérer cette énorme déception. Vaincu par lui-même sans combattre jusqu'au bout, Novak Djokovic a même envisagé que l'on pourrait ne pas le revoir en Australie. C'était peut-être dit sous le coup de la frustration. Mais à la prochaine blessure majeure en Majeur, la question de son avenir se posera forcément. Il a toujours le tennis et l'envie pour entretenir ses rêves de grandeur. Sauf que vient toujours un moment où le corps décide, ou vous pousse à vous décider. Il n'en est pas encore là, mais... Ne jamais dire jamais, non. Pas avec lui. Mais le temps de s'interroger est venu.

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