Programme TV : « Dean Martin, King of Cool », ou l'itinéraire d'un ...
Un verre à la main, l’œil allumé, il a fait les beaux jours de Las Vegas, les belles nuits de la plupart des showgirls, a tourné dix-sept films avec Jerry Lewis, et, cigarette à la main, il est devenu le King du cool. Ses chansons, « Sway » et « Everybody Loves Somebody », slows langoureux, ont souvent fait demander : « C’ est un trousseau de clés, là, dans ta poche ? », ce qui était le but de la manœuvre.
Dean Martin a été membre fondateur du Rat Pack avec Frank Sinatra et Sammy Davis Jr. et a fait de la bonne humeur alcoolisée sa marque de fabrique. Avec lui, on avait toujours l’impression que la vie était un long fleuve italien, agrémenté de haltes sur des rivages ombrés. Il prétendait vivre au paradis, soulignant que s’il n’y avait pas toutes ces jolies filles à portée de main, ce ne serait pas le paradis. Quant à sa carrière cinématographique, il la résumait avec simplicité : « Je n’accepte pas qu’on me dise que c’est du boulot. Celui qui pense que c’est dur n’est jamais resté toute la journée sur ses deux pieds à distribuer des cartes au casino. » Il savait de quoi il parlait. Il avait été croupier.
Registre : crooner. Personnage : séducteur. Répertoire : sucréFils d’un coiffeur italien, le petit Dino Crocetti est élevé dans l’odeur des lasagnes, le bruit de la vaisselle brisée et la conviction que les règles étaient faites pour les autres. A 6 ans, en 1923, il ne parle que l’italien. A 10 ans, il est batteur dans un groupe de copains. A 12 ans, il est viré de l’école. A
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