Brazzaville, les souvenirs de la «case de Gaulle»
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Sur les traces de Charles de Gaulle (3/6) - Le Général y installa la première capitale de la France libre, avant d’y déployer son rêve d’émancipation «douce» de l’Afrique.
Dès le 18 juin 1940, dans son appel aux Français à poursuivre la résistance contre l’Allemagne nazie, Charles de Gaulle rappelle que la France n’est pas seule, et qu’elle a notamment «un vaste Empire derrière elle». Mais le Général, ancien sous-secrétaire d’État à la Guerre du dernier gouvernement indépendant de la IIIe République, a beaucoup de mal à rallier l’Empire à la cause de la France libre. Après moult hésitations, Noguès, commandant en chef du théâtre d’opérations en Afrique du Nord depuis 1939, fait le choix de la soumission à Vichy, refusant le poste de numéro un du Comité national français que lui propose de Gaulle.
Gouverneur de l’Afrique occidentale française (AOF) et de l’Afrique équatoriale française (AEF), Boisson est aussi, pour le malheur de la France libre, un vichyste zélé, qui repoussera à coups de canon, le 25 septembre 1940, une expédition navale gaulliste devant Dakar et qui appliquera plus tard en AOF le statut des Juifs d’octobre 1940, la loi de persécution voulue
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