"C'était très émouvant": Thomas Jolly et Daphné Bürki saluent le ...
Invités sur le plateau de BFMTV ce lundi 12 août, le metteur en scène Thomas Jolly et la directrice stylisme et costumes Daphné Bürki ont confié leur émotion au lendemain de la cérémonie de clôture des JO de Paris 2024.
De l'émotion au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Invités sur le plateau de BFMTV, le metteur en scène Thomas Jolly et la directrice stylisme et costumes Daphné Bürki ont salué le succès de cet événement, suivi par plus de 17,1 millions de téléspectateurs, ce dimanche 11 août, au Stade de France.
"J'ai été très ému de voir les athlètes au cœur de la cérémonie. Sur la Seine c'était sur 6km et là dans ce stade, c'était un chaudron d'humains, sur les gradins, sur la piste...", a confié Thomas Jolly.
"Je suis impressionnée par le nombre de gens qui ont regardé cette cérémonie. C'est vertigineux. Nous, on se reveille en se disant qu'on a essayé de faire encore une fois le mieux pour tous et c'était très émouvant", renchérit Daphné Bürki.
Accueil mitigé
Si le show de la cérémonie d'ouverture sur la Seine avait séduit le monde entier, celui de la cérémonie de clôture au Stade de France a laissé à certains spectateurs une impression plus mitigée, en raison notamment de sa tonalité très sombre. Et les émotions ont parfois eu du mal à passer la barrière de l'écran, au cours du spectacle muet et métaphorique imaginé par Thomas Jolly.
"Récit pas clair, pas de réel fil conducteur, beaucoup trop long. Manque d'émotion. Dommage", a ainsi estimé sur X Sylvain Langlois, un spectateur français.
Sur les réseaux sociaux, le personnage central de ce spectacle baptisé "Records", un voyageur doré tout droit sorti de la science-fiction, est réduit à "un truc en costume doré" par une internaute, quand d'autres y voient "un cafard", une "guêpe interstellaire" ou "un moustique de 4h du mat'".
"J'ai l'impression d'une très mauvaise et triste gueule de bois. Cela n'aurait pas pu être plus décevant", a écrit la journaliste du New York Times Catherine Porter.
"La première partie était trop sombre et trop lente", a regretté la journaliste québecoise Katherine Verebely, à propos de la séquence démarrant par l'extinction de la vasque olympique dans le jardin des Tuileries jusqu'au concert festif concocté par le groupe électro-rock Phoenix.
Carla Loridan