L'économiste Daniel Cohen est mort à 70 ans
Ce spécialiste de la dette souveraine et membre fondateur de l’École d’économie de Paris est mort ce dimanche.
Par Martin Pereira pour Le Point (avec AFP)Temps de lecture : 1 min
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L'économiste Daniel Cohen, spécialiste de la dette souveraine, est mort à l'âge de 70 ans. L'auteur de nombreux livres dont Homo Economicus en 2012 et Homo Numericus, la « civilisation » qui vient (Albin Michel) en 2022, était une figure des économistes français depuis la fin des années 1990.
Connu du grand public pour ses interventions dans les médias, ce spécialiste de la dette souveraine, né en 1953 à Tunis, était notamment président de l'École d'économie de Paris, pôle universitaire de recherche économique internationalement reconnu. Albin Michel a fait part de son « immense tristesse » auprès de l'Agence France-Presse (AFP).
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La Première ministre Élisabeth Borne a appris avec « tristesse » la disparition de Daniel Cohen dont la « vision de l'économie française et des grandes révolutions notamment numérique manqueront au débat public », a-t-elle déclaré sur X (anciennement Twitter).
Un proche de la gaucheLe ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a salué, lui, « un immense économiste, mais aussi un pédagogue hors pair, un défricheur d'idées nouvelles, un auteur brillant et convaincant », sur X. « Il aura été un conseil précieux pendant la crise du Covid. Nous perdons tous une voix et un ami », s'est ému le ministre.
Hommage à Daniel Cohen, qui était non seulement un immense économiste, mais aussi un pédagogue hors pair, un défricheur d’idées nouvelles, un auteur brillant et convaincant. Il aura été un conseil précieux pendant la crise du COVID. Nous perdons tous une voix et un ami.
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) August 20, 2023
Il a été lauréat du prix du livre d'économie en 2000 et 2012, conseiller de la banque Lazard, chroniqueur chez nos confrères de l'Obs et pendant douze ans membre du Conseil d'analyse économique (2000-2012).
Daniel Cohen était proche de la gauche. Il avait soutenu François Hollande à la présidentielle en 2012, puis Benoît Hamon en 2017, séduit alors par son idée de revenu universel.