Emmanuel Macron réagit à la condamnation de Damien Tarel: "La démocratie suppose le respect et la fin de la ha
Lors d'une conférence de presse consacrée à la présence de la France au Sahel, Emmanuel Macron a été interrogé sur la condamnation de l'homme qui l'a giflé mardi à Tain L'Hermitage.
Alors qu'Emmanuel Macron venait d'annoncer, ce jeudi soir, la fin prochaine de l'opération militaire Barkhane au Sahel, où les troupes françaises engagées depuis 2013 dans la lutte contre les groupes djihadistes vont laisser la place à une "force internationale" dont la composition reste à déterminer, le président de la République s'est exprimé sur la condamnation à 4 mois de prison ferme pour Damien Tarel qui l'avait giflé mardi.
Le président a indiqué "qu'il ne fallait pas exagérer la portée de cet acte même s'il ne faut rien accepter ni rien banaliser".
\ud83d\udcac "Il ne faut rien accepter des débordements à l’égard de celles et ceux qui représentent une autorité publique, mais je ne veux pas exagérer la portée de cet acte"
\u27a1 Emmanuel Macron réagit à la condamnation de Damien Tarel, l'homme qui l'a giflé dans la Drôme pic.twitter.com/PaTQOPuzQe
— BFMTV (@BFMTV) June 10, 2021
"La violence sur les dépositaires de l'autorité est inacceptable car dans notre démocratie garantit la liberté d'expression. Il y a des pays où ce n'est pas possible mais en France, ça l'est même s'il en a certains qui laissent croire aux gens que ce n'est pas possible".
"La démocratie supposer le respect et la fin de la haine. La haine se justifie quand le pouvoir est violent. Et ce n'est pas le cas en France."
"Mais là où je voudrais relativiser, c'est que la vraie violence, elle touche les femmes qui meurent sous les coups de leurs compagnons ou encore ces Français qui peuvent la vivre notamment dans les transports en commun ou ailleurs", a aussi dit le président qui a reconnu une certaine "peur, du doute et une grosse anxiété dans notre société." "Il y a des personnes qui ont plus souffert que d'autres de l'épidémie ou du confinement".