Damien Tarel, l’homme qui a giflé Emmanuel Macron, condamné à 18 mois de prison dont 14 avec sursis
L’auteur de la gifle infligée à Emmanuel Macron lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage (Drôme) mardi a été condamné à dix-huit mois de prison dont quatorze avec sursis ce jeudi 10 juin en comparution immédiate.
Dans le village de Damien T., le gifleur de Macron : « Ils vont quand même pas le foutre en taule ? »Le procureur avait requis dix-huit mois de prison, sans aménagement, pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. L’homme de 28 ans, qui a reconnu avoir donné cette gifle au chef de l’Etat lors de l’audience, a été incarcéré.
Damien Tarel écope également d’une interdiction de détenir des armes pendant cinq ans, interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique, et est privé de ses droits civiques pendant trois ans, ajoute « le Parisien ».
« Dégoût »Au tribunal, Damien T. a plaidé un geste effectué de manière impulsive. « Je pensais pas pouvoir le [Emmanuel Macron] voir d’aussi près », a-t-il reconnu, faisant part de son « dégoût » face à Emmanuel Macron et « son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur ».
« L’acte est regrettable mais je n’ai aucunement envisagé de le commettre », a-t-il assuré.
Fan du Moyen Âge, abonné à des comptes d’extrême droite… Ce que l’on sait de Damien T., celui qui a giflé MacronFan d’histoire médiéval et adepte des arts martiaux historiques européens, Damien T. a fait référence à plusieurs reprises à la chevalerie lors de ses prises de paroles. Interrogé sur « Montjoie Saint-Denis », cri de guerre royaliste qu’il a prononcé lors de son geste et qui avait soulevé des interrogations, il a expliqué qu’il s’agissait « référence au cri de ralliement des chevaliers, un slogan patriote ».
Présent à Clairefontaine ce jeudi pour prendre visite aux Bleus avant le coup d’envoi de l’Euro, Emmanuel Macron a affirmé auprès de BFMTV qu’il fallait « relativiser et ne rien banaliser ». Le chef de l’Etat, qui n’a pas porté plainte, a estimé « qu’on s’habitue à une haine sur les réseaux sociaux qui après se normalise. »
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