Comment devenir famille d'accueil pour chat à Vernon ? Le ...

Ce n’est pas une nouveauté : face à la prolifération de chats, les associations de défense des animaux se retrouvent débordées.

Pour assurer la cadence, ces dernières sont toujours à la recherche de familles d’accueil temporaire ou de longue durée. Dans le secteur, deux associations sont très présentes, Les Chat’mis vernonnais à Vernon (Eure) et l‘École du chat de Fourges.

« Nous n’avons pas de refuge »

« Nous sommes une toute petite association. Nous n’avons pas de refuge et nous fonctionnons uniquement grâce aux familles d’accueil. Lorsque nous sommes appelés pour secourir un chat, nous mettons tout en œuvre pour lui trouver une maison rapidement mais c’est parfois compliqué. Les gens s’étonnent qu’on ne réponde pas tout de suite mais nous sommes toutes bénévoles avec un travail à côté donc nous faisons ce que nous pouvons. »

Mélanie Goulay, présidente de l’association Les Chat’mis vernonnais

Actuellement, tous les chats de l’association sont en famille d’accueil mais l’objectif est d’attirer de nouvelles recrues afin de réaliser plus de sauvetages.

Sauvetage de deux chatons en hiver

D’autant que certains félins demandent une grande attention comme Bonnie et Toulouse, deux chatons retrouvés sous une haie, en plein hiver. Ils avaient à peine cinq jours. « Nous avons mené notre enquête, contacté les voisins et nous avons fini par retrouver la maman qui n’a pas montré d’intérêt pour ses petits. Nous en avons profité pour la faire stériliser », explique Mélanie Goulay.

N’étant pas sevrés, les chatons avaient besoin d’une attention toute particulière. Ils ont été confiés à Marie-Aurore, une bénévole chevronnée.

« Toutes les quatre heures, même la nuit, Marie-Aurore devait donner le biberon aux chatons. Parfois, ils refusaient de boire. C’est beaucoup de stress mais finalement, ils s’en sont sortis. »

Mélanie Goulay

Rassurez-vous, toutes les familles d’accueil ne sont pas vouées à passer des nuits blanches. Certains chats ont des besoins très simples : un petit coin au chaud pour dormir, une gamelle bien remplie et un peu d’affection.

Vivre en appartement n’est pas un frein

« Nous avons tout type de profil et nous nous adaptons aux familles d’accueil », rassure Mélanie Goulay.

Par ailleurs, vivre en appartement n’est pas un frein pour accueillir un chat :

« Beaucoup de nos familles d’accueil vivent en appartement. Les chats qui ont connu la vie dans la rue sont très heureux de se retrouver au chaud. De plus, il faut se rappeler qu’ils dorment énormément. Il suffit de leur accorder de l’attention. »

Mélanie Goulay

Toutefois, certains chats ont besoin de temps avant de s’habituer à leur nouvelle famille. « Ils ont connu la rue ou l’abandon. Il faut leur laisser une chance de s’adapter », prévient Mélanie Goulay.

L’association reste en contact avec les familles et prend en charge les frais (nourriture, litière, vétérinaires). Actuellement, l’association compte 15 familles d’accueil. 

Si vous souhaitez adopter un chat, l’association demandera des frais d’adoption s’élevant à 180 euros. Une somme qui permet d’absorber un minimum les dépenses réalisées par l’association : « Certains estiment que l’adoption devrait être gratuite. Or, dans notre association, les chats sont identifiés, vaccinés, stérilisés et nous donnons un certificat de bonne santé aux adoptants. Tout cela a un coût et nous avons peu de moyens », explique la présidente.  

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