Le journal de la culture du 12 décembre : lumineuse Cécile de France
Chaque semaine, dans notre journal de la culture, vous pouvez retrouver des recommandations variées, des films aux livres en passant par les séries, la musique ou les sorties.
Ce 12 décembre, nous sommes allés à la rencontre de l’actrice Cécile de France, à l’affiche du film « La Passagère », dans lequel elle incarne une femme quadragénaire « libre et désobéissante ». Mais l’actualité cinéma est aussi marquée par la sortie du deuxième volet d’« Avatar ». La série « 3615Monique » fait son grand retour pour une deuxième saison sur OCS. Et enfin, la bande dessinée se fraie un chemin vers la reconnaissance en investissant le Collège de France et l’Académie des beaux-arts.
Cécile de France : « J’avais envie de jouer un personnage désobéissant »C’est un film au scénario assez classique sur le papier qui sortira mercredi 28 décembre. Dans « La Passagère », d’Héloïse Pelloquet, Chiara, marin-pêcheur d’une quarantaine d’années, tombe amoureuse de son jeune apprenti, Maxence. Derrière une histoire d’amour contrariée se cache un long métrage d’une grande sensibilité mais aussi très joyeux, porté par Cécile de France. « J’avais envie de jouer un personnage désobéissant », nous confie-t-elle, avant de revenir sur le tournage, et notamment la « bienveillance » de la réalisatrice. « Je cherche toujours à participer à des projets qui donnent un nouveau souffle aux spectateurs », explique la comédienne.
Le retour d’« Avatar » au cinémaDes créatures bleues, des paysages paradisiaques… Pas de doute, nous voilà bien sur la planète Pandora, pour une nouvelle plongée dans l’univers d’Avatar. Le second volet de la franchise créée par James Cameron sort également au cinéma ce mercredi et promet de nouvelles aventures trépidantes. Plus qu’un film, « Avatar » représente un bond technologique de l’industrie du cinéma. Le premier épisode, sorti en 2009, utilisait des techniques dernier cri. Trois volets supplémentaires sont attendus jusqu’en 2028.
« 3615Monique » retrace l’histoire du Minitel roseAvant que les ordinateurs envahissent tous les foyers, la grande invention française du siècle dernier, c’était le Minitel. Et c’est à ce petit cube marron que s’intéresse la série « 3615Monique », dont la deuxième saison sort sur OCS le 15 décembre. Simon, Stéphanie et Toni, trois étudiants de la fac de Jouy (ça ne s’invente pas), décident, à l’orée des années 1980, de lancer un Minitel rose. Drôle et enlevée, bourrée de références, « 3615 Monique » brosse aussi un portrait de la France giscardienne percutée par la génération Mitterrand.
La bande dessinée se fraie un chemin vers le sommetOn l’appelle le neuvième art, pourtant elle n’avait pas encore tout à fait accédé à la reconnaissance. La bande dessinée est en train de trouver sa juste place dans les institutions. Tout a commencé avec le Collège de France, qui a décidé de consacrer une chaire à « la poétique de la BD » à la fin du mois d’octobre. Une première. Puis, il y a quelques jours, la dessinatrice Catherine Meurisse a été nommée à l’Académie des beaux-arts. Là encore, c’était sans précédent. Preuve que les cases et les bulles sont enfin reconnues à leur juste valeur par le monde de l’art.