Catherine Laborde : la Toile émue par une photo et un tendre message publiés par sa sœur Françoise
Ce dimanche 8 mai, Catherine Laborde a fêté ses 71 ans. A cette occasion sa sœur Françoise a tenu à lui adresser un message sur Instagram, en légende d'une photo qui a ému les internautes.
La journaliste, écrivaine et membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel a ainsi témoigné de l’affection profonde qu’elle porte à son aînée, née un an avant elle. Et c'est une photo d'une Catherine Laborde souriante, assise à une terrasse et tenant le journal Le Monde sur les genoux, que Françoise a choisi de publier.
En légende de ce cliché, elle a écrit : «Joyeux anniversaire ma Catherine. Profite toujours de la vie et sache que personne ne t’oublie. Tu es toujours souriante, toujours courageuse : ils sont nombreux à me dire tous les jours à quel point ils t’aiment et ils pensent à toi. 1000 baisers».
Un message qui a touché en plein coeur les anciens fidèles de la pétillante brune. «Merveilleuse photo on vous aime toujours Madame» ; «Un joyeux anniversaire à cette jolie femme toujours aussi souriante nous pensons à vous» ; «Joyeux anniversaire Catherine. Oh que oui ! On ne l’oublie pas :)» ; «Joyeux Anniversaire chère Catherine, on vous aime tant et on ne vous oubliera jamais. Merci à vous Françoise de partager ceci avec nous», a-t-on notamment pu lire dans les commentaires comme autant de témoignages d’amour que portent aujourd'hui encore les téléspectateurs pour l'ancienne Madame Météo.
Atteinte d'une maladie méconnueTrès discrète depuis son retrait des plateaux où durant vingt-huit ans elle a parlé de la pluie et du beau temps sur TF1, Catherine Laborde était sortie de son silence pour rendre hommage à Jean-Pierre Pernaut sur Twitter, le 3 mars dernier. «Adieu Jean-Pierre, adieu, tu nous auras appris à nous aimer un peu mieux», avait-elle simplement écrit.
Souffrant de plus en plus des maux d’une maladie dégénérative, l’ancienne présentatrice s’était confié le 4 octobre 2020 dans le «Portrait de la semaine» de «Sept à huit», sur TF1. «Quand vous me demandez si je vais bien, je vous dirais que oui, quelques fois. Et quelques fois ça ne va pas très bien», avait-elle déclaré avant d’ajouter : «C'est la maladie qui va l'emporter je pense à un moment ou à un autre, c'est dommage, j'aurais bien aimé que ça dure encore longtemps. Mais je sais bien qu'il y a un moment où ça doit s'arrêter».
Découverte dans les années 1960, puis décrite plus précisément au milieu des années 1990, la maladie dont elle souffre - appelée «la démence à corps de Lewy» - ne connaît pour l'heure pas de traitements curatifs. Les médecins tentent seulement de gérer autant que possible les nombreux symptômes qui peuvent affecter la vie des malades, comme des hallucinations, des troubles du comportement et un déficit cognitif.
«C'est une de ces maladies dégénératives du cerveau qu'on connaît très mal. C'est un domaine pratiquement inexploré, un peu comme le fond des océans», avait précisé Catherine Laborde, qui avait été diagnostiquée en 2014. «Inutile de vous dire que ce mystère accentue l'aspect effrayant de la chose». Moins connue que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy affecterait cependant quelque 200.000 personnes en France, mais 67 % d’entre elles ne seraient pas diagnostiquées selon francealzheimer.org.
La sœur de Françoise avait expliqué combien son quotidien était devenu difficile : «Je trébuche au moins une fois par jour. Mais ce n’est pas seulement le corps qui se défait petit à petit. J’ai aussi l’impression d’être beaucoup plus émotive qu’avant», avait-t-elle révélé. Elle avait aussi confié que le simple fait de sortir dans la rue était en soi une épreuve : «J’ai peur de tout. Il y a tellement de choses que je m’interdis de faire, d’abord par crainte de ne pas y arriver», avait-elle dit.
Pour rappel, Catherine Laborde avait présenté son tout dernier bulletin le 1er janvier 2017 et l'avait ponctué par un discours plein d'émotion. «Ce temps-là, c'est le temps où je vais vous quitter. (...) Je pars avec le froid, avec le temps mais aussi avec tous ces souvenirs que vous m'avez donnés au fil des années. (...) Je vous emporte avec moi. Vous m'oublierez, moi non. Je vous aime.».