Motion de censure : Bruno Retailleau dénonce un «chaos organisé ...
Face à la censure votée contre le gouvernement de Michel Barnier, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a publié une réaction cinglante sur les réseaux sociaux. Dans un tweet qui sonne comme une mise en garde, il dénonce une alliance contre-nature entre les oppositions et pose les jalons d’une droite « responsable et courageuse ».
Dans son message, Bruno Retailleau ne mâche pas ses mots : il voit dans cette motion de censure le fruit d’une coalition opportuniste, unie non par un projet commun mais par le seul désir de renverser le gouvernement. Une démarche qu’il qualifie de « chaos organisé », tout en pointant du doigt Marine Le Pen. « Mme Le Pen aura assuré le triomphe de Jean-Luc Mélenchon », écrit-il, soulignant un paradoxe politique qui n’aura échappé à personne. Pour Retailleau, cette motion est une « motion pour rien », qui laisse le pays dans une impasse à un moment où des réponses concrètes aux crises sécuritaire, économique et sociale sont attendues.
Une droite au travail, malgré les turbulences
Prenant acte de cette situation inédite, le ministre de l’Intérieur appelle à ne pas sombrer dans le pessimisme. Il réaffirme que la droite ne fuira pas ses responsabilités et continuera à travailler pour le « redressement du pays ». Une ligne de conduite qu’il articule autour de « l’intérêt supérieur de la Nation » et du respect des attentes des Français.
Cette posture tranche avec le climat d’affrontement auquel le pays est habitué. Retailleau invite à avancer sur des bases solides, en défendant des valeurs claires : « ordre en matière de sécurité et d’immigration », « reconnaissance du mérite et du travail », et « repères pour rassembler tous les Français ».
En filigrane, Bruno Retailleau trace le portrait du futur gouvernement qu’il appelle de ses vœux. Un exécutif capable d’avoir le « courage des évidences », notamment sur des sujets sensibles comme l’immigration, où le laxisme est, selon lui, un luxe que la France ne peut plus se permettre. Avec une rhétorique qui emprunte autant à l’autorité qu’à la raison, Retailleau semble vouloir recentrer le débat public. À rebours des solutions « démagogiques » ou « laxistes », il plaide pour un projet de bon sens, en phase avec ce qu’il estime être les attentes majoritaires des Français.