Brigitte Macron et la rumeur transphobe « Jean-Michel Trogneux ...
Deux femmes ayant propagé sur internet la rumeur selon laquelle Brigitte Macron était une femme transgenre seront jugées ce mercredi 19 juin, dans l’après-midi, en diffamation à Paris.
La rumeur prospère depuis 2021 sur les réseaux sociaux. En décembre de cette année, deux femmes, l’une se présentant comme une médium et l’autre comme une journaliste indépendante, avaient diffusé sur YouTube une thèse selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n’aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe. Une théorie jugée « complètement farfelue » par la Première dame mais qui a pris des proportions démentielles sur les réseaux sociaux.
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Un engouement à l’international
La fausse information avait connu un écho plus important après la vidéo YouTube, s’exportant même à l’international – notamment et encore récemment aux États-Unis – où elle est devenue virale à l’extrême droite, en pleine campagne présidentielle.
Dans l’entretien de quatre heures mis en ligne sur YouTube, les deux femmes avaient diffusé des photos de Brigitte Macron et de sa famille, en évoquant des interventions chirurgicales qu’elle aurait subies, prétendant qu’elle ne serait pas la mère de ses trois enfants et donnant des informations personnelles sur son frère.
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Les femmes politiques, cibles d’infox transphobes
Brigitte Macron avait porté plainte pour diffamation publique avec constitution de partie civile le 31 janvier 2022, conduisant à un renvoi (quasi-automatique en droit de la presse) des deux femmes devant le tribunal correctionnel, rapporte l’AFP.
Plusieurs femmes politiques dans le monde ont déjà fait les frais d’infox à caractère transphobe, comme l’ex-Première dame des États-Unis Michelle Obama, l’actuelle vice-présidente américaine Kamala Harris ou l’ancienne Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.