Renée Zellweger a pleuré à la fin du tournage de « Bridget Jones »

Être vingt-cinq ans dans la peau de Bridget Jones, même par intermittence, a marqué Renée Zellweger.

L'actrice américaine s'est prise d'affection pour son personnage de sympathique Anglaise à qui, finalement, la vie n'a pas si mal réussi. Alors qu'elle semble avoir mis un point final à la franchise avec Bridget Jones : folle de lui, Renée Zellweger a confié que ce n'était pas sans émotion qu'elle disait adieu à ce rôle.

Lors de la première de ce quatrième volet à New York, mercredi 12 février, la comédienne de 55 ans a rappelé son long compagnonnage avec son personnage et ses camarades de casting.

À LIRE AUSSI « Bridget Jones » de retour : ce qui nous attend « Nous forgeons cette amitié depuis plus de vingt-cinq ans ensemble à travers ce voyage, le voyage partagé, le voyage de Bridget Jones », a indiqué Renée Zellweger au magazine People.

Dans ce quatrième opus, alors qu'il n'était pas au casting du film en 2016, Hugh Grant a repris le rôle de Daniel Cleaver, l'ancien béguin de Bridget Jones, pour le plus grand plaisir de sa collègue, qui le trouve « tellement brillant ».

Une vieille amie

Renée Zellweger a affirmé que la fin du tournage « était à la fois merveilleuse et vraiment triste ». L'actrice n'a pas caché que de « vraies larmes » ont été versées.

Elle avait déjà affirmé avoir pleuré à la lecture du scénario. « J'ai ri aux éclats en lisant le scénario. Et j'ai pleuré. En vieillissant, on comprend davantage la mort et le chagrin », avait-elle avoué à BFMTV.

Renée Zellweger, qui n'avait pas interprété le rôle de Bridget Jones au cinéma depuis Bridget Jones Baby il y a près de dix ans, a affirmé qu'elle n'avait pas hésité à reprendre son rôle. « Bridget est comme une vieille amie », a-t-elle déclaré.

À LIRE AUSSI Que vaut le nouveau « Bridget Jones » ? Toutefois, l'actrice texane, a dû reconnaître qu'elle avait eu, à son grand étonnement, un peu de mal à retrouver l'accent « so British » de son rôle. Si bien qu'elle a dû faire appel à un coach pour la remettre sur la voie. « J'ai essayé de parler comme Bridget dès mon arrivée à Londres, mais cela a pris du temps. Je pensais que ce serait devenu une habitude, mais ce n'est pas le cas. Heureusement, j'ai eu des professeurs de langue très stricts tout au long de mon travail », a expliqué Renée Zellweger lors du Graham Norton Show.

Afin de mieux l'intégrer, a-t-elle précisé à People dans une autre interview, elle a gardé cet accent anglais même hors du plateau tout au long du tournage.

Sexisme toxique ?

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Alors que quelques critiques ont dénigré le film, le trouvant rempli de poncifs antivieux, sur le poids des femmes et véhiculant un « sexisme toxique », Renée Zellweger a défendu son personnage. « Je ne trouve pas cela toxique », a-t-elle dit au Sun. « Elle est mignonne et il n'y a rien d'anormal à ce qu'elle a vécu ou à ce qu'elle est. Elle donne à chacune la permission d'être qui elle est et de se dire : “Oui, je n'ai pas besoin d'être parfaite, je peux quand même être heureuse, je peux quand même avoir le mec et je peux quand même réussir.” »

Bridget Jones : folle de lui, réalisé par Michael Morris, avec également Emma Thompson, Chiwetel Ejiofor et Leo Woodall, est sorti ce mercredi, soit deux jours avant la Saint-Valentin.