Bourvil : 50 ans après sa mort, combien touchent ses enfants pour son oeuvre ?
Tandis que Louis de Funès a droit aux honneurs post-mortem à la Cinémathèque française, pour une grande exposition, à la porte de Bercy, c'est à Lille que son meilleur partenaire de cinéma, fait l'objet d'une rétrospective !
Au cinéma, on l'a vu à l'affiche de "Les Misérables" avec Jean Gabin, "La Cuisine au beurre" avec Fernandel, "Les Grandes Gueules" avec Lino Ventura, "Le Cerveau" avec Jean-Paul Belmondo, "Le Cercle rouge" avec Yves Montand et Alain Delon et bien sûr "La Grande Vadrouille" avec Louis de Funès. Bourvil, André Raimbourg de son vrai nom, s'est éteint il y a tout juste 50 ans.
Et à l'occasion de l'évènement qui a été organisé pour lui à Lille, ("Le cinéma de Bourvil", jusqu'au 4 octobre au palais Rihour), son fils, Dominique Raimbourg est revenu sur ce personnage emblématique, qui était un papa attentionné. Il explique ainsi au Parisien à propos de celui qui voulait faire carrière aux États-Unis : "Même si mon père ne nous faisait pas faire nos devoirs, c'est lui qui nous a poussés à apprendre l'anglais".
Un maigre héritage
Heureusement, la langue de Shakespeare n'est pas le seul héritage qu'a laissé Bourvil à ses enfants, Dominique et Philippe. Le premier explique à nos confrères que son père "était à l'abri du besoin". Toutefois, parce qu'il "ne négociait pas de droits sur les entrées en salles", ses enfants ne touchent "qu'entre 4000 et 8000 euros par an de son oeuvre. On est loin des 5 millions d'euros de droits Sacem et droit sacd annuels de Johnny Hallyday.
Et pour cause, Dominique Raimbourg explique "il n'a produit qu'un seul film et cela a été un échec alors il a refusé d'en produire d'autres. Aujourd'hui, mon frère et moi touchons surtout des droits de chansons (comme "Salade de fruits", ndlr) Mais je ne pleure pas du tout sur mon sort !"
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F.A
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