Bologne-Lille: "Son nez pendait...", les terrifiants témoignages de ...

Plusieurs supporters du LOSC présents lors de la terrible agression survenue mardi soir ont livré leur récit de ces instants d'horreur où ils ont craint de voir leur vie prendre fin. Pour un match de football.

Ils ont vu la mort les frôler de près, selon ce que raconte l’un d’entre eux à La Voix du Nord, ce mercredi soir. En marge du match de Ligue des champions qui va opposer le LOSC et Bologne à 21h, en Italie, des supporteurs du club nordiste sont tombés dans un guet-apens mardi, alors qu’ils étaient une trentaine, attablés dans un pub irlandais, lieu de l’agression qui aurait pu marquer l’histoire du football d’un nouveau jour sombre. Au cours de cette agression, deux supporters lillois ont été blessés à l’arme blanche, dont un est toujours pris en charge à l’hôpital.

Les supporters blessés sont hors de danger

"Celui qui est hospitalisé, son nez pendait, il ne tenait plus qu’à quelques bouts de peau", rembobine auprès de nos confrères un supporter présent lors de l’agression. "La place derrière était noire de monde. Pour moi, c’était une embuscade. Ils avaient fait le tour des bars pour voir où on était et nous attaquer, ils étaient armés de couteaux, de matraques, de barres de fer. On a vu la mort", confie un autre à La Voix du Nord.

Plusieurs médias italiens, citant la police locale, ont rapporté que quelque 80 individus, certains armés de barres de métal et de ceintures, avaient attaqué une trentaine de supporters des Dogues tard hier soir. Les deux supporters lillois blessés à l'arme blanche et hospitalisés mardi soir sont hors de danger. Le premier, touché au visage et au thorax, est toujours hospitalisé. Le deuxième, touché au ventre, est sorti.

Dans un communiqué publié cet après-midi, le club a condamné "sans réserve cette attaque lâche et intolérable, qui contrevient à toutes les valeurs du football et du supportérisme populaire", apportant "son soutien aux supporters victimes de ces agressions" et leur souhaitant le "meilleur rétablissement".