Retraites : des cheminots ont envahi un immeuble parisien ...
Publié il y a 1 heure , Mis à jour il y a 25 minutes
Les occupants étaient partis d'une assemblée générale à la gare de Lyon à l'occasion de la grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites.
Des cheminots en grève contre la réforme des retraites ont envahi pendant une vingtaine de minutes jeudi l'ancien siège du Crédit Lyonnais à Paris, le bâtiment historique Centorial logeant notamment aujourd'hui BlackRock, avec force fumigènes et sifflets. «On est là!» ont chanté les militants SUD-Rail et CGT dans le hall de l'immense immeuble dans le 2e arrondissement de la capitale, choisi parce qu'il symbolise selon eux les banques et la richesse.
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Les manifestants qui ont envahi le bâtiment ont entamé des chants ciblant directement BlackRock, le plus grand gestionnaire d'actifs au monde, avant de reprendre en chœur «Anti, anti-capitalistes» au milieu de la fumée générée par les fumigènes. «Il n'y a qu'une seule issue: c'est le retrait de la loi, c'est la victoire!» a lancé Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, entouré de manifestants.
Ils étaient partis d'une assemblée générale à la gare de Lyon à l'occasion de la grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites. Le bâtiment accueille aujourd'hui plusieurs entreprises de la finance, dont BlackRock. Entrés vers midi sans obstacle ni violence, les manifestants en sont ressortis vers 12h20, poursuivant leur manifestation dans le centre de Paris, sous le regard étonné ou amusé des passants. Il ne semblait y avoir eu aucune dégradation, selon un journaliste de l'AFP sur place. Les policiers sont arrivés peu après.
Dans la matinée, la banque Natixis, filiale de Banque Populaire Caisse d'Épargne (BPCE), a aussi été la cible de militants. L'ONG altermondialiste Attac a occupé pendant deux heures le hall du siège de l'entreprise situé dans le 13e arrondissement de Paris, selon des publications sur Twitter de l'ONG. Les militants arboraient une banderole «la fraude fiscale nuit gravement à nos retraites». Natixis et quatre autres banques font l'objet d'une enquête du parquet national financier (PNF) pour des soupçons de fraude fiscale.