Grève du 6 avril : à Paris, les locaux de BlackRock envahis par des ...

Capture d’écran Twitter

Durant une vingtaine de minutes, des cheminots en grève se sont engoufrés dans les locaux de la société BlackRock, symbole des banques de la finance.

RÉFORME DES RETRAITES - Leur ennemi, c’est aussi la finance. Plus d’une heure avant le lancement du cortège parisien contre la réforme des retraites, des manifestants syndicaux s’en sont pris à des emblèmes du secteur financier, en s’introduisant dans le « Centorial », connu pour être l’ancien siège du Crédit Lyonnais à Paris.

Ce bâtiment historique qui abrite aujourd’hui la société BlackRock, plus grand gestionnaire d’actifs au monde, a été envahi par des cheminots en grève et opposés à la réforme du gouvernement durant une vingtaine de minutes ce jeudi 6 avril.

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« On est là ! » chantaient même les militants SUD-Rail et CGT dans le hall de l’immense immeuble du IIe arrondissement de la capitale, choisi parce qu’il symbolise selon eux les banques et la richesse.

Les manifestants qui ont envahi le bâtiment ont entamé des chants ciblant directement BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, avant de reprendre en chœur « Anti, anti-capitalistes » au milieu des sifflets et de la fumée générée par les fumigènes.

« Il n’y a qu’une seule issue : c’est le retrait de la loi, c’est la victoire ! » a lancé Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, entouré de manifestants. Le groupe de cheminots était parti d’une assemblée générale à la gare de Lyon, à l’occasion de la grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites.

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Entrés vers midi sans obstacle ni violence, les manifestants en sont ressortis vers 12h20, poursuivant leur manifestation dans le centre de Paris, sous le regard étonné ou amusé des passants.

Il ne semblait y avoir eu aucune dégradation, selon un journaliste de l’AFP sur place. Les policiers sont arrivés peu après.

Dans la matinée, la banque Natixis, filiale de Banque Populaire Caisse d’Épargne (BPCE), a aussi été la cible de militants pour les mêmes raisons. L’ONG altermondialiste Attac a occupé pendant deux heures le hall du siège de l’entreprise situé dans le XIIIe arrondissement de Paris, selon des publications sur Twitter de l’ONG.

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Les militants arboraient une banderole « la fraude fiscale nuit gravement à nos retraites ». Un symbole fort, au moment où Natixis et quatre autres banques françaises font l’objet d’une enquête du parquet national financier (PNF) pour des soupçons de fraude fiscale géante.

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