Biathlon. D'une artère piégée à une victoire en Coupe du monde : la ...
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Après un excellent début d’hiver en IBU Cup, Paula Botet (24 ans) a créé la surprise en signant la première victoire de sa carrière en Coupe du monde à l’occasion de son retour sur le circuit mondial ce jeudi, en sprint, à Oberhof (Allemagne).
Alors celle-là, il fallait l’avoir vu venir ! Que celui qui avait parié sur une victoire de Paula Botet (24 ans) pour son retour en Coupe du monde lève la main ! Dans des conditions typiques d’Oberhof (des trombes d’eau et des rafales de vent), la Vosgienne qui n’avait plus couru à ce niveau depuis mars 2023 a épaté son monde. « Un truc de fou ! », lâchait sa coéquipière Jeanne Richard à La Chaîne L’Équipe.
« Trempée », « Frigorifiée », la fille de Véronique Claudel, championne olympique du relais à Albertville en 1992, est devenue la treizième Française vainqueur sur le circuit mondial. « C’était un rêve de petite et de grande fille, mais ça me parait fou que ça arrive pour de vrai », expliquait-elle de longues minutes après être restée sans voix à la télévision.
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« Quand je passe la ligne et que l’on me dit que je suis en tête, je me dis qu’il y a forcément des filles qui vont me passer devant », rembobinait-elle. « Après, je vais me changer, je regarde mon téléphone et je vois que je le suis encore. Je ressors, on commence à me dire : ''C’est fait, tu as gagné''. Je me disais : ''Il y en forcément une qui va passer devant'' et ça n’arrivait pas… » Sa première poursuivante, la Norvégienne Maren Kirkeeide échouant à 31 secondes !
Une « biathlète complète », une « formidable compétitrice »
Forte de douze départs en Coupe du monde, Paula Botet avait préparé l’hiver 2023-2024 avec le groupe A avant qu’il soit gâché par des blessures. « J’avais le syndrome de l’artère poplitée piégée », détaillait-elle. Son artère était ''piégée'' par un muscle situé sous le genou, ce qui ralentissait la circulation du sang. Avant d’enchaîner avec des périostites. « J’ai terminé l’hiver triste, mais pleine d’espoir. Je savais au fond de moi que j’étais sur le bon chemin. »
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Son interview après son succès
Publication Facebook
Baptiste Desthieux et Julien Robert, entraîneurs des Bleues de l’IBU Cup avec qui elle s’est préparée et a couru le début d’hiver, se souviennent : « La priorité était de la remettre sur pieds et dès l’automne elle était vraiment en forme et en capacité de jouer avec les plus grandes sur le Summer Tour. Elle a fait un très beau début de saison (n°1 de l’IBU Cup) et quand on voyait son niveau de performance, on se doutait qu’elle pourrait jouer un top 10/15 en Coupe du monde. »
« Biathlète complète » et « formidable compétitrice », pour Baptiste Desthieux, qui l’avait découvert en Junior Cup « alors qu’elle était à peine majeure », elle est passée « d’une toute jeune fille qui partait dans le groupe A, à une jeune femme qui sait qui elle est, où elle veut aller et ce qu’elle veut ». Et qui peut désormais parler de ses rêves de victoire en Coupe du monde au passé.
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