Benfica crie au scandale arbitral après la défaite folle face au Barça
Benfica ne digère pas du tout le scénario du match perdu contre el Barça (4-5) au terme d’une dernière action très litigieuse sur laquelle les Portugais réclament un penalty.
Sonné et révolté. Après avoir mené 3-1, puis 4-2, Benfica s’est incliné face au FC Barcelone (4-5) mardi en Ligue des champions à l’issue d’une soirée complètement folle et décousue. Mais ce scénario, les Portugais ne le digèrent pas en déplorant plusieurs décisions arbitrales en leur défaveur. Selon ABola, Rui Costa, président du club, est descendu de la tribune pour rejoindre les vestiaires à l’issue de la rencontre afin de demander des explications aux arbitres sur l’action du dernier but, inscrit par Raphinha au bout du temps additionnel (90e+5).
"C'est une énorme erreur"
Les Lisboètes estiment qu’ils auraient dû bénéficier d’un penalty au départ de l’action pour une faute de Fermin Lopez qui a poussé Leandro Barreiro alors que ce dernier se retrouvait seul face à Wojciech Szczesny. Mais l’arbitre a laissé le jouer et, sur le contre, le Barça a arraché la victoire. Ce que Bruno Lage, entraîneur lisboète, n’a pas compris. "La façon dont nous avons encaissé les buts... mais il faut aussi regarder l'autre côté du terrain, où nous avons eu Fredrik (Aursnes) seul ou Di María encore seul à la 88e minute", a-t-il analysé en regrettant les cartouches grillées par son équipe avant d'aborder le sujet qui fâche. "Je dois analyser le match et regarder ce qui s'est passé à la 94e minute... Je pense que c'est une énorme erreur de la part de l'arbitre."
"Je ne parle pas pour moi ou pour les supporters, mais j'ai remarqué que tous les experts donnent clairement le penalty", poursuit-il. "Le fait est que l'arbitre dans ces situations doit avoir des critères similaires par rapport aux penalties de Barcelone, aux nôtres, regardez celui-ci. S'il a accordé les autres (trois pendant la rencontre, NDLR), il doit nécessairement accorder celui-ci. Ensuite, nous sommes entrés dans l'excitation de demander un penalty mais nous aurions dû arrêter l’action par une faute, nous ne pouvons pas permettre à un joueur de Barcelone de courir au milieu du terrain pour marquer le but. Je dois signaler ce moment à l'arbitre." Le VAR a bien vérifié l'action mais a conforté la décision du Néerlandais Danny Makkelie d'accorder le but catalan.
Un autre litige a fait réagir, celui sur le penalty accordé au Barça pour une faute d’Alvaro Carreras sur Lamine Yamal (76e), permettant à Robert Lewandowski de réduire l’écart à 4-3. Si les Lisboètes ne se sont pas trop attardés sur cette situation à la fin du match, elle a retenu l’attention de la presse… madrilène. "Il (Carreras) pose la main sur lui mais il (Yamal) se laisse tomber lorsqu'il sent le contact, ce n'est pas un penalty", a estimé l'ancien arbitre international Iturralde González, analyste de l'arbitrage pour SER et AS.
"C’est clair que l'arbitrage a un peu influencé le match, mais il y a certains détails sur lesquels l'équipe a besoin de mûrir et nous travaillerons là-dessus pour pouvoir être plus forts lors du prochain match", a conclu le milieu de terrain de Benfica Florentino.