Crise de l'énergie : un "confinement énergétique" est-il envisagé en Belgique ?

Ce que nous apprend ce média, c'est que pour faire face à la "flambée des prix de l'énergie" – et non pas parce qu'ils auraient fait le choix de réduire leur consommation – "plusieurs entreprises, administrations et secteurs ont décidé de rationner éclairage et chauffage". Car contrairement à la France, les entreprises ne sont pas concernées par le bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie. Elles se retrouvent donc face à un choix insoutenable : encaisser de plein fouet la hausse des prix ou trouver d'autres solutions. Quitte à mettre la clé sous la porte. Piste qu'a, par exemple, dû privilégier une boulangerie belge qui a défrayé la chronique après avoir vu sa facture mensuelle passer de 1860 euros à 11.836 euros.
Pour éviter d'en arriver là, les médias belges expliquent donc comment d'autres secteurs s'adaptent. Et notamment les salles de spectacle, particulièrement énergivores. "Certains théâtres parlent de fermer leurs portes en novembre, décembre ou janvier s’il faisait trop froid", apprend-on ainsi sur le site de la RTBF. La Fédération des cinémas de Belgique affirme également que certaines salles vont supprimer les séances jugées "les moins rentables", quand la DH rapporte le cas de ces cinémas qui vont proposer des plaids à leurs clients.