Vénissieux: le frère de Bassem appelle au calme après la violente agression du blogueur
"Une tentative de meurtre" pour Bayrem Braiki. Le frère du blogueur Bassem, tabassé dans la nuit de lundi à mardi à Vénissieux par plusieurs hommes, a pris la parole au lendemain de cette violente agression revendiquée par le rappeur Sadek.
Réparation par la justice"C’est un règlement de comptes par armes blanches. On ne vient pas de Paris pour rien. La préméditation est là, aggravée par le fait que la scène a été filmée et répandue sur les réseaux sociaux. C’est une honte", a réagi auprès du Progrès celui qui est élu au conseil municipal de Vénissieux.
Pour l'adjoint de la maire, "le mea culpa" du rappeur "ne suffit pas". Il dénonce la volonté de "faire du buzz" et une vidéo "choquante". "J'espère vraiment qu'il n'était pas dans son état normal", ajoute-t-il auprès du quotidien régional.
"Sachez que ce que j'ai fait c'est de la grosse merde, et regardez bien, je vais payer pour ça, j'en suis totalement conscient, et ce qui va m'arriver c'est bien fait pour moi", avait réagi dans une vidéo sur Instagram le rappeur Sadek se disant "pas fier" d'avoir cédé "comme un imbécile à la violence, à la haine".
Bayrem Braiki appelle également au calme après ce passage à tabac alors qu'on voit "fleurir des des appels à la violence et à la vengeance". "Notre famille ne veut pas de ça", affirme l'élu, qui demande à la justice "simplement une réparation juste, à la hauteur des faits commis".
Et de poursuivre: "Nous sommes contre les appels à la haine, contre l’instrumentalisation et les récupérations politiques. Nous appelons au calme, condamnons la violence qui s’organise".