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Election présidentielle aux Etats-Unis : Barack Obama apporte son ...

Election présidentielle aux EtatsUnis  Barack Obama apporte son
L’ancien président américain a enfin fait l’annonce, espérée depuis des jours, vendredi 26 juillet au matin en postant une vidéo sur X (ex-Twitter).
Élections américaines de 2024dossier
L’ancien président américain a enfin fait l’annonce, espérée depuis des jours, vendredi 26 juillet au matin en postant une vidéo sur X (ex-Twitter).

Cinq petits jours. C’est le temps qu’il a fallu attendre pour que Barack Obama officialise son soutien, crucial, à la candidature de Kamala Harris pour l’investiture démocrate en vue de l’élection présidentielle de novembre. Cinq petits jours qui ont semblé une éternité pour le camp démocrate, auprès duquel l’ancien président reste la référence incontournable et qui trépignait depuis dimanche 21 juillet et l’annonce par Joe Biden qu’il abandonnait la course à sa réélection. Toutes les grandes figures du parti avaient, dans son sillage, annoncé leur soutien envers la candidature de l’actuelle vice-présidente de Joe Biden. Ne manquait plus que la figure la plus populaire du parti, huit ans après son départ de la Maison Blanche.

Barack Obama et l’ancienne première dame Michelle Obama ont apporté leur soutien à Kamala Harris lors d’un coup de téléphone, qui a eu lieu «plus tôt cette semaine». «Nous lui avons dit que nous pensions qu’elle ferait une fantastique présidente des Etats-Unis et qu’elle avait tout notre soutien, détaille un post de l’ancien président américain sur X (ex-Twitter), publié vendredi 26 juillet au matin. En ce moment critique pour notre pays, nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’elle gagne en novembre», écrit l’ancien président, enjoignant ses soutiens à se « joindre » à lui.

Le message est accompagné d’une vidéo de l’équipe de campagne de la candidate, montrant la conversation filmée du côté de Kamala Harris, qui prend l’appel alors qu’elle marche dans les coulisses d’un événement, suivie d’un agent des services secrets. «Michelle et moi ne pourrions pas être plus fiers de te soutenir, et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour t’accompagner lors de cette élection et te faire entrer dans le Bureau ovale», y affirme Barack Obama. «Ça va être historique», s’exclame Michelle Obama, qui l’appelle «my girl Kamala». Harris répond : «Merci à vous deux ! Ca compte beaucoup. Et nous allons aussi nous amuser avec ça, n’est-ce pas ?».

Joe Biden avait jeté l’éponge dimanche soir, après des semaines d’appels à quitter la course venus de son propre camp, inquiet de sa condition physique et mentale et de sa capacité à battre Donald Trump en novembre, après son débat désastreux face à son adversaire républicain, fin juin. Moins d’une heure après son annonce, le président sortant avait soutenu Harris, qui deviendrait la première femme, la première noire et la première personne d’origine sud-asiatique à occuper le poste de présidente en cas de victoire en novembre.

Dès l’annonce du retrait de Biden, Barack Obama s’était fendu d’un hommage chaleureux à son fidèle «VP» sur Medium, le qualifiant de «l’un des présidents américains les plus importants» de l’histoire. « J’ai une confiance extraordinaire dans le fait que les dirigeants de notre parti seront en mesure de créer un processus à partir duquel un candidat exceptionnel émergera », y écrivait-il. Sans jamais mentionner la nouvelle candidate démocrate. Un silence interprété par les adversaires républicains comme un camouflet envers la nouvelle cible de la campagne de Trump. L’entourage d’Obama, lui, n’a eu de cesse d’expliquer que l’ancien président voulait éviter ce qui aurait pu être perçu comme un couronnement, dans la précipitation, de Kamala Harris par les élites démocrates. Et préféré attendre une forme de consensus.

Mais devant le tourbillon de soutiens amassés à une vitesse record par la vice-présidente de Joe Biden - le couple Clinton, la grande majorité des caucus démocrates aux deux chambres du Congrès, tous les gouverneurs démocrates du pays… -, ainsi que la garantie, dès lundi soir, d’obtenir un nombre suffisant de délégués pour devenir la candidate du parti à la Convention nationale démocrate, à partir du 19 août à Chicago, la position d’Obama ne se justifiait plus vraiment.

Ce n’est pas la première fois que Barack Obama choisit une forme de neutralité au sein du parti - de sage au-dessus de la mêlée. En 2020, il avait attendu que le sénateur du Vermont Bernie Sanders, dernier concurrent encore en lice dans les primaires, jette l’éponge, avant d’apporter son soutien à Joe Biden. Il avait fait de même en 2016 avec Hillary Clinton. Dans les deux cas, et dès son soutien rendu public, Barack Obama était devenu l’un des rouages les plus efficaces et convaincants de ces campagnes, parvenant à recueillir des sommes records aux levées de fonds. Et mettant sa popularité, jamais remise en cause auprès de différents segments de l’électorat démocrate, au service de leur candidature.

Mis à jour le 26/07/2024 à 13h30 avec d’autres éléments.

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