Une journée avec Balavoine "C'est catastrophique", "Un massacre ...

"Une journée avec Balavoine", diffusée ce vendredi soir sur France 3, rend hommage à l'une des plus grandes voix de la chanson française. Trente-huit ans après sa disparition tragique dans un accident d'hélicoptère au Mali, l'artiste aux textes engagés continue de marquer les esprits. Pour célébrer son héritage, la chaîne propose une émission hybride entre documentaire et variétés, sous la direction musicale d'Anna Chedid, alias Nach. Le programme alterne entre témoignages touchants, images d'archives et performances musicales variées, du rock au rap en passant par la pop. Parmi les instants les plus marquant, celui de César, un ami d'enfance de l'artiste qui livre des souvenirs émouvants : "J'ai rencontré Daniel qui était extraordinaire avec une pêche d'enfer et un culot monstre. À 15 ans il avait déjà une forte personnalité et on est devenus copains". Il évoque également l'attachement de Balavoine à ses racines : "Daniel adorait le Pays basque de part ses origines familiales basques et landaises, il adorait cuisiner. Son truc c'était le drapeau basque, la tomate rouge, l'oignon blanc et le piment vert !". Mais si le concept semblait prometteur, les reprises des titres emblématiques du chanteur ne font pas l'unanimité.

VIDÉO - Découvrez la "Minute de Louane"

"Une journée à massacrer Balavoine plutôt !"

Les performances musicales, assurées par une vingtaine d'artistes de différentes générations, suscitent de vives réactions sur X. Les interprétations s'enchaînent tout au long de la soirée : Louane et Louis Chédid sur "La vie ne m'apprend rien", Pierre et Charles Souchon accompagnés de Sandrine Kiberlain pour "Mon fils ma bataille", ou encore Élodie Frégé et Martin Luminet sur "Lady Marlène". Les arrangements musicaux, confiés à Nach, tentent d'apporter une touche de modernité aux titres emblématiques de Balavoine. Au cœur des Halles de Biarritz, Patxi et Claire Keim livrent leur version de "Aimer est plus fort que d'être aimé", tandis qu'Olivia Ruiz réinterprète "Quand on arrive en ville". La reprise la plus inattendue reste celle de "L'Aziza" par le rappeur Youssoupha, accompagné du guitariste classique Thibault Cauvin, qui mélange hip-hop et arrangements acoustiques.

Pourtant, ces nouvelles versions ne convainquent pas les fans de l'artiste. "Les reprises des chansons de Balavoine, je ne sais pas pourquoi, mais ça ne le fait pas. Balavoine est unique, tout simplement", constate un internaute. Le ton monte rapidement sur le réseau social : "Désolé, je veux pas faire le rabat-joie, mais les reprises de Balavoine, c'est un massacre", s'indigne un autre twittos. Les critiques portent notamment sur l'interprétation jugée trop douce de ces chansons pourtant emblématiques d'une époque et d'une révolte. "Mais ils n'ont rien compris ou quoi ? On dirait qu'ils chantent, tous, des berceuses ! Balavoine, c'était la rage de vivre, l'amour, la colère contre les injustices, l'énergie de la jeunesse", déplore une internaute, avant de conclure : "Emission et interprétations complètement ratées". Même l'ambiance générale de la soirée est remise en question : "Jamais vu une émission hommage aussi pourrie". Entre arrangements musicaux trop éloignés des versions originales et interprétations jugées trop timorées, cette soirée hommage, pensée comme une célébration, se transforme en déception pour plus d'un...