Aya Nakamura enflamme le pont de Arts avec la Garde républicaine ...

Accompagnée notamment de musiciens et de choristes de la Garde réublicaine, la chanteuse française la plus écoutée dans le monde a chanté sur le pont des Art à Paris.

Un pont entre deux générations de la chanson populaire. Après plusieurs mois de rumeurs sur sa présence, Aya Nakamura a bien chanté lors de la cérémonie d'ouverture inédite des Jeux olympiques de Paris qui s'est tenu sur la Seine ce vendredi 26 juillet.

Chanteuse française la plus écoutée dans le monde, Aya Nakamura a interprété dans un décor doré et sous une pluie de feux d'artifice deux de ses tubes, Pookie et Djadja, accompagnée de six danseuses dont la performance a été orchestrée par la chorégraphe Tashinda.

Avant elle, la Garde républicaine et ses 60 musiciens et 36 choristesont joué le titre de Charles Aznavour For Me Formidable, avant de proposer une transition sur une Bohème revisitée vers Aya Nakamura, qu'ils ont ensuite accompagné sur ses deux titres.

Cette scène, qui s'est déroulée sur le Pont des Arts qui relie notamment l'Institut de France et le Louvre, constituait la quatrième étape du défilé d'ouverture et était placée sous le thème de la "Liberté" et des "francophonies", indique le Comité d'organisation des Jeux olympiques.

Peu de temps après sa prestation, Aya Nakamura a été filmée avec ses équipes en train de célébrer après sa performance. Une scène partagée sur les réseaux sociaux.

Une performance en réponse aux attaques racistes

Depuis les premières rumeurs concernant sa possible participation à la cérémonie d'ouverture de JO, Aya Nakamura, née Aya Danioko à Bamako et binationale franco-malienne, a fait l'objet de nombreuses attaques racistes.

Un collectif d'extrême droite identitaire avait notamment diffusé sur les réseaux sociaux la photo d'une banderole sur laquelle il était écrit: "Y'a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako".

La chanteuse avait alors vivement réagi: "Vous pouvez être raciste mais pas sourd... C'est ça qui vous fait mal! Je deviens un sujet d'état numéro 1 en débats ect mais je vous dois quoi en vrai? Kedal" (sic).