Aurore Bergé en pleurs : "J'ai tout donné à la Macronie"

Quelques lignes qui font grand bruit... D'après une "indiscrétion" de l'hebdomadaire Le Point dévoilée ce jeudi 30 juillet, la députée des Yvelines Aurore Bergé aurait fondu en larmes en public il y a quelques semaines. La scène se déroule à Matignon, le 6 juillet dernier, lors du pot d'arrivée du nouveau premier ministre Jean Castex.

Les parlementaires de la majorité y étaient conviés. C'était donc naturellement le cas de celle qui, à 30 ans seulement, (elle en a 33 aujourd'hui) avait été désigné porte-parole de La République en Marche chargé de la "riposte". Un poste qui d'après elle, semble-t-il, aurait dû lui permettre de viser plus haut, si l'on en croit sa réaction lors de ce pot à Matignon.

Aurore Bergé aurait, d'après une source citée par l'hebdomadaire, complètement "craqué" lors de cette réunion de la majorité. La raison : son absence du nouveau gouvernement. "C'était lunaire ! Elle est partie en courant dans le parc et en est revenue peu après avec les yeux encore rougis. On l'entendait dire tout haut : J'ai tout donné à la Macronie !", raconte cette source.

D'après une information de nos confrères de L'Opinion, l'absence d'Aurore Bergé, même à un poste de secrétaire d'État, s'expliquerait par le fait qu'elle "insupporte en haut lieu". En cause, d'après de nombreux observateurs, ses antécédents de "trahison" qui l'ont amenée à s'afficher successivement au soutien d'Alain Juppé, de Nicolas Sarkozy, puis de François Fillon, au cours de sa jeune carrière, avant de rejoindre énergiquement La République en Marche.

Très présente dans les médias, son nom avait circulé pour prendre la tête d'un secrétariat d’État à la communication audiovisuelle, qui aurait été rattaché au ministère de la Culture. Un poste qui semblait découler notamment de sa présence au sein de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation. Mais Roselyne Bachelot, nouvelle ministre de la Culture, aurait pu y être opposée, d'après une source citée par L'Opinion. D'où son absence du gouvernement...