Aston Villa crée la sensation en battant le Bayern Munich en Ligue ...

En grand fan d'Aston Villa, le Prince Williams était bien évidemment présent en tribunes ce mercredi soir. Pour la première fois après 41 ans d'absence, le club de Birmingham accueillait un match de Ligue des champions et l'héritier du trône a, forcément, dû apprécier la fantastique ambiance à Villa Park, comme la prestation de ses protégés dans ce remake de la finale 1982.

À l'époque, les Villans avaient mis à terre le Bayern Munich (1-0), et ils ont récidivé ce mercredi, sur le même score, face à l'un des grands favoris de la compétition. Si le début de match a été à l'avantage des Bavarois, les Anglais ont bien cru ouvrir le score par Pau Torres, mais le but du défenseur a été refusé pour un hors-jeu de Ramsey (22e). Le plan d'Unai Emery était clair : un bloc bas, une possession délaissée, et des contre-attaques menaçantes, parfois par des ballons aériens.

Les Munichois, eux, ne sont pas parvenus à faire parler leur habituelle puissance offensive. Présent dans le onze après être sorti sur blessure face à Leverkusen, Harry Kane pouvait pester contre le mauvais choix de Serge Gnabry (29e), et seul Michael Olise a su faire planer le danger sur ses tentatives, à l'image de cette frappe enroulée du gauche détournée par Martinez (39e).

Touché par les blessures de Jacob Ramsey puis Amadou Onana, Aston Villa s'est accroché en seconde période, quand les hommes de Vincent Kompany ont tenté d'accélérer, toujours par Olise (57e) ou par Jamal Musiala (63e), entré à la pause à la place d'un Kingsley Coman transparent. Puis, à 10 minutes de la fin du temps réglementaire, Villa Park a pu exploser de joie.

41

Le Bayern Munich n'avait plus perdu en phase de groupes ou de ligue de la Ligue des champions depuis 41 rencontres.

Bien trouvé sur une longue ouverture de Pau Torres, Jhon Duran a surpris Dayot Upamecano, en difficulté dans ce match, puis Manuel Neuer, d'une magnifique frappe lobée (1-0, 79e). Le Bayern a poussé pour revenir en toute fin de match, mais rien n'y a fait. Après son carton face au Dinamo Zagreb (9-2), le géant d'Allemagne est resté muet pour la première fois de la saison, Emiliano Martinez mettant en échec Gnabry (90e+ 1) puis Kane (90e+ 6). Déjà vainqueur des Young Boys Berne, le club de Birmingham, peut-être porté par la chanson « Crazy Train » du hard-rockeur et légende locale Ozzy Osbourne à la mi-temps, enchaîne de son côté une seconde victoire de rang.