Artus et toute l'équipe du film «Un p'tit truc en plus» font vibrer le ...

L’engouement est immense. Depuis sa sortie en salle le 1er mai dernier, Un p’tit truc en plus, réalisé par Artus, bat tous les records. La sensation cinématographique du moment, alimentée par les effets d’un bouche à oreille fantastique, s’est récemment offert un nouveau million, hissant son compteur à 3,4 millions de spectateurs. La comédie d’Artus joue désormais dans la cour des grands, affichant fièrement son cumul aux côtés des mastodontes du cinéma français, comme Bienvenue chez les Chtis et Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu. Une prodigieuse trajectoire qui se poursuit sur les marches du Festival de Cannes, que la troupe du film a foulées ce mercredi 22 mai pour assister à l’avant-première du Comte de Monte Cristo. Tous les comédiens atteints d’un handicap mental ont pris la pose sur le tapis rouge, accompagnés des autres acteurs du film, Artus, Alice Belaïdi, Clovis Cornillac, Céline Groussard et Marc Riso.

Rayonnant et terriblement souriant, le casting a reçu une magnifique ovation à son arrivée en haut des marches du Palais des Festivals. Une montée aussi très mode, signée du groupe Kering. Pourtant, ça n'a faillit jamais être le cas. Après avoir essuyé plusieurs refus de maisons de luxe, justifiant leur décision par un manque de stock, les acteurs ont finalement pu arborer les créations du groupe français. Au premier jour du festival, Artus partageait la nouvelle en vidéo sur son compte Instagram. «C’est le groupe Kering qui habillera nos acteurs pour le Festival de Cannes. C’est eux qui nous ont contacté en premier. Merci à eux», a expliqué le réalisateur. Plusieurs autres marques comme Ami, Lacoste et Hugo Boss se sont par la suite manifestées pour vêtir l’ensemble du casting. Marie, une comédienne du film, était ainsi habillée en Momoní et Sofian Ribes, lui, arborait un magnifique costume Gucci.

Une comédie familiale et touchante

Le long-métrage d’Artus raconte le séjour d’un père et son fils qui, en cavale, trouvent refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap. Ils se font alors passer pour un pensionnaire et un éducateur spécialisé. Le début des ennuis mais surtout d’une formidable expérience humaine, qui les changera à tout jamais.