Avant Argentine / Nouvelle-Zélande : "le rugby commence à être ...
"On est pas le foot évidemment, en Argentine le foot c'est à part", annonce en préambule Nacho Calles. N'empêche, alors qu'il a vécu dans son pays d'origine toute la compétition jusqu'à présent, il a observé que le rugby était en train de gagner en popularité : "Quand tu rentres dans un café tu entends des gens qui n'y connaissent rien en parler, s'intéresser et commenter les matchs, et ça, j'adore ! Ça montre bien que ça change, le rugby commence à être partout". Rentré en France pour poursuivre sa rééducation après une rupture du tendon d'Achille début juillet, il va continuer du pousser fort derrière ses coéquipiers.
Nacho croit en l'exploit des PumasC'est lors du camp de préparation des Pumas à cette Coupe du monde que Nacho Calles s'est gravement blessé. Autrement dit, il aurait peut-être pu être sur la pelouse du stade de France ce samedi soir, mais lui refuse de le voir comme ça : "Ça fait partie de mon chemin. J'ai eu aussi la douleur juste après de perdre mon père, tout ça c'est une leçon, cette blessure ce n'est pas un regret, mais plutôt une épreuve dans ma vie. Le challenge c'est d'essayer de me préparer pour la prochaine, c'est bien d'avoir des rêves à atteindre".
En attendant, il croit fort en la victoire des Pumas face aux Kiwis : "Avec le Rugby Championship, maintenant on a un peu plus l'habitude de les jouer, on sait à quoi s'attendre. Ce qui est bien aussi c'est que les joueurs qui vont jouer ce match ont déjà battu les Blacks. Alors bien sûr les All Blacks ça reste les All Blacks, mais je pense qu'on va les jouer les yeux dans les yeux". Et Nacho Calles sait bien que ses coéquipiers vont vivre quoi qu'il arrive un moment fort : "c'est le moment pour eux de se faire plaisir. Une demi-finale de Coupe du monde, contre la Nouvelle-Zélande, et en plus au stade de France, ça fait rêver".