Affaire Bourdin : «Des gens cherchent à nous nuire», accuse sa femme, Anne Nivat
« Peut-être » une cabale. Invitée ce samedi soir de l’émission de France 2 « On est en direct » pour la promotion de son livre « La France de face », la journaliste Anne Nivat a dénoncé « une instrumentalisation médiatique » et l’intention de « nuire » de certains confrères de son mari, Jean-Jacques Bourdin, accusé d’agression sexuelle.
« Je suis très affectée par l’instrumentalisation médiatique. Le Parisien feuilletonne sur la plainte, ça fait mal. Il y a également des fuites qui nous étonnent énormément, qui montrent que son entourage professionnel manque de bienveillance. Il y a des gens qui cherchent à nous nuire », a-t-elle déclaré.
Le 15 janvier, Le Parisien avait révélé qu’une ancienne journaliste de RMC et BFMTV avait déposé plainte contre l’intervieweur vedette du groupe. La plaignante l’accuse d’avoir tenté de l’embrasser de force en 2013 dans la piscine d’un hôtel lors d’un voyage de presse à Calvi, en Corse. Le parquet de Paris a ouvert une enquête. Un temps maintenu, Jean-Jacques Bourdin a finalement été temporairement écarté de l’antenne.
Elle assure « vivre dans un brouillard »La femme de l’ex-présentateur assure « vivre dans un brouillard » depuis les révélations et les nombreuses prises de position sur l’affaire.
Le 18 janvier sur BFMTV, Valérie Pécresse avait interpellé Jean-Jacques Bourdin durant sa propre émission : « Si ces accusations sont avérées, elles sont graves et elles doivent être condamnées », a fustigé la candidate à la présidentielle.
« Tout cela m’affecte, nous affecte »Le lendemain, Yannick Jadot, prétendant écologiste à la présidentielle a annulé une interview accordée à la chaîne. « Une instrumentalisation politique », selon Nivat, très agacée par l’affaire.
Anne Nivat s’est également agacée de certaines réactions, de ceux qui ont côtoyé Jean-Jacques Bourdin, au sein de RMC et de BFMTV, publiées dans plusieurs articles du Parisien qui retracent l’ambiance au sein de la chaîne et le parcours du journaliste jusqu’à sa mise à l’écart.
« Tout cela m’affecte, nous affecte et affecte la promotion de mon livre. Or, moi je ne suis pas dans les médias toutes les 5 minutes comme tout le monde et mon mari. Ce livre, c’est toute ma vie », s’est emportée la journaliste.
Egalement présent sur le plateau de France 2, le ministre de l’Éducation nationale a condamné « un non-respect de la présomption d’innocence » de la part de BFMTV et un procès médiatiques comme il s’en produirait « tous les jours », selon lui.