Real Madrid: "je suis innocent", Ancelotti réagit à sa lourde peine ...
Carlo Ancelotti, entraîneur du Real Madrid, a réagi aux quatre ans et neuf mois de prison requis contre lui pour fraudes fiscales, mercredi. Il assure être dans son bon droit et avoir déjà réglé l’amende.
Le Real Madrid a péniblement décroché sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions face à Leipzig (1-1), à l’issue d’une journée qui le fut tout autant pour Carlo Ancelotti. Quelques heures avant la rencontre, le fisc espagnol avait requis quatre ans et neuf mois de prison contre l’entraîneur italien pour fraude fiscale. Ce dernier est accusé d’avoir omis de déclarer plus d’un million d’euros de revenus liés à ses droits à l’image en 2015 et 2016 à une époque où la justice espagnole le considérait comme résident. Ce que l’Italien conteste.
"L'argent est déjà au parquet"
A l’issue de la rencontre contre Leipzig, l’ancien entraîneur du PSG a brièvement abordé le sujet au micro de Movistar+. "C'est une vieille histoire qui a commencé il y a huit ans où le parquet pensait que j'étais un résident et je pense que je n'étais pas un résident", a-t-il contextualisé. "J'ai déjà payé l'amende, l'argent est déjà au parquet. Les avocats discutent pour trouver une solution. Je suis convaincu que je suis innocent, que je n'étais pas résident en 2015, ils le pensent. Voyons ce que dit le juge."
Dans son réquisitoire, le parquet a aussi estimé que le technicien avait eu recours à des procédés illégaux pour soustraire à l’impôt certains revenus de droits à l’image. "Afin d'éviter l'impôt sur les revenus des droits à l'image", l'entraîneur a eu recours à un réseau "complexe" et "déroutant" de trusts et de sociétés, a ajouté le parquet.
Ancelotti aurait "simulé" le transfert de ses droits à l'image à des entités "dépourvues d'activité réelle" et de capacité d'exploitation domiciliées hors d'Espagne "poursuivant ainsi l'opacité face au Trésor public espagnol et la dissimulation du véritable bénéficiaire des revenus de ses droits à l'image, afin que ni lui-même ni aucune de ces sociétés n'aient à payer d'impôts sur les sommes importantes reçues en Espagne ou à l'étranger".