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Couvre-feu, fêtes interdites, jauge… : en Nouvelle-Aquitaine, ce qui change et ce qui ne change pas

Couvrefeu fêtes interdites jauge  en NouvelleAquitaine ce qui change et ce qui ne change pas
Face à la deuxième vague de Covid-19, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles restrictions mercredi soir. Le point sur leurs répercussions en Nouvelle-Aquitaine. 

Les derniers chiffres de l’épidémie de Covid-19 montrent encore une aggravation de la situation en France, avec plus de 100 morts et 193 personnes admises en réanimation sur 24 heures. Au total, depuis l’apparition du coronavirus, l’épidémie a fait plus de 32 000 morts en France. 

Alors que la deuxième vague est désormais bel et bien là, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles restrictions mercredi soir, la plus emblématique d’entre elles étant l’instauration d’un couvre-feu en Ile-de-France et dans huit métropoles du pays. Si la région n’est pas concernée par ce couvre-feu, certaines annonces concernent tout le territoire. Le point sur ce qui change et ce qui ne change pas (pour l’instant) en Nouvelle-Aquitaine suite aux annonces du président de la République. 

le niveau d'alerte par département.
le niveau d’alerte par département.  © Crédit photo : Ministère de la Santé
Pas de couvre-feu, mais bars toujours fermés à 22 heures à Bordeaux

Le couvre-feu imposé à partir de samedi en Ile-de-France et dans huit autres métropoles (Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne) ne concerne aucune ville et aucun département de la Nouvelle-Aquitaine. Toutefois, dans la Métropole de Bordeaux, les bars restent fermés à partir de 22 heures, et ce au moins jusqu’au 25 octobre. Et les discothèques restent fermées sur l’ensemble du territoire. 

La rédaction vous conseille Rassemblements de plus de six personnes interdits

L’interdiction de rassemblements de plus de 6 personnes sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public (notamment dans les restaurants)  concerne en revanche tout le territoire, selon le site du gouvernement. Emmanuel Macron a également demandé aux Français "d’au maximum ne pas être plus de six à table" dans les réunions privées. Mais il s’agit là d’une préconisation plutôt qu’une injonction, tout comme le fait de demander à "mettre au maximum le masque, y compris en famille ou entre amis".

Événements festif privés interdits partout

Le Premier ministre Jean Castex a rappelé ce jeudi que l’état d’urgence sanitaire concernait l’ensemble du territoire, de nouvelles restrictions s’appliquent donc à tout le pays. La plus marquante d’entre elles est l’interdiction des événements festifs privés, comme les mariages, soirées étudiantes, tombolas, anniversaires, qui se tiennent dans des salles des fêtes, dans des salles polyvalentes ou tout autre établissement recevant du public. Finie la jauge de 30 personnes dans les zones d’alerte (Charente, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Vienne, Haute-Vienne et Corrèze) et de 10 personnes dans les zones en alerte renforcée (Gironde). Ces événements festifs sont purement et simplement interdits partout. 

Jauge de fréquentation dans certains lieux

Autre nouveauté, dans les lieux où du public circule debout, comme les centre commerciaux, les zoos, les musées etc., afin d’encadrer le "nombre de personnes pouvant se croiser", le premier ministre a annoncé que la règle d’une personne pour 4 m² entrait en vigueur à partir de samedi, partout en Fance. Dans les lieux où le public est assis, comme les salles de cinéma ou de conférences, il conviendra de laisser un siège de libre entre deux personnes, deux familles ou deux groupes d’amis de six maximum, et les jauges de spectateurs limitées entre 1 000 et 5 000 personnes sur décision préfectorale.

Pas de limite de déplacement 

Il n’y a aucune limite de déplacements entre les régions. Autrement dit, les gens pourront partir en vacances de la Toussaint à partir de vendredi soir, quel que soit le lieu choisi, même s’ils viennent d’une zone en alerte maximale. "Nous en avons jusqu’à l’été 2021 au moins avec ce virus", tous les scientifiques sont clairs", a prévenu Emmanuel Macron. "Demander aux gens de rester confinés dans un appartement et de ne pas aller dans un lieu de vacances, ce serait disproportionné". Mais si des Néo-aquitains ont réservé leurs vacances dans l’une des métropoles concernées par le couvre-feu, ils devront bien évidemment s’y plier. Et pas de panique si votre train ou votre avion arrive après 21 heures : votre billet vaudra dérogation, selon le Premier ministre Jean Castex. 

Événements culturels et sportifs toujours limités

Partout dans la région, les événements sportifs (matchs) et culturels (concerts etc.) restent limités à 5 000 personnes, quelle que soit l’heure. Seule la Gironde, placée en alerte renforcée, fait exception. Les événements y sont limités à 1 000 personnes. Concernant les matchs professionnels ayant lieu dans les zones sous couvre-feu, comme le match de Bordeaux à Marseille samedi 17 octobre, des dérogations seront accordées pour qu’ils puissent continuer à se jouer à 21 heures. Mais ils auront lieu à huis clos, les supporters qui souhaitent faire le déplacement ne pourront donc pas y assister, pas même dans un bar puisque ceux-ci sont fermés en raison du couvre-feu. 

La pratique du sport 

Les piscines restent fermées sur l’ensemble du territoire, à moins qu’elles n’aient des vestiaires individuels. En Gironde, les salles de sport sont ouvertes à tous sans vestiaire. En revanche, dans la métropole de Bordeaux, ces mêmes salles de sport ne peuvent accueillir que les mineurs, les sportifs de haut niveau, les personnes handicapées, les Staps et les personnes en formation continue. Les stades sont en revanche ouverts à tous dans tout le département. Mais l’accès aux vestiaires est restreint dans la métropole. 

Bientôt des changements en entreprise 

Le protocole sanitaire, dont une nouvelle version doit être mise en ligne vendredi, invitera les entreprises, tout particulièrement celles qui sont dans les zones où s’applique le couvre-feu, à définir dès la semaine prochaine "un nombre minimal" de jours de télétravail par semaine pour les postes qui le permettent. Et dans la fonction publique, les administrations devront mettre en place une organisation permettant deux à trois jours de télétravail par semaine. Il sera également demandé aux entreprises, "dès la semaine prochaine" d’étaler "les horaires d’arrivée et de départ au travail", a précisé la ministre du travail Elisabeth Borne. 

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