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[En direct] Guerre au Proche-Orient: le Hamas confirme la mort de ...

En direct Guerre au ProcheOrient le Hamas confirme la mort de
Le 17 octobre, l'armée israélienne a annoncé avoir tué le chef du Hamas Yahya Sinwar, ce qui a été confirmé par le mouvement islamiste ce vendredi. Sa mort, lors d'une opération militaire dans la bande…

Le 17 octobre, l'armée israélienne a annoncé avoir tué le chef du Hamas Yahya Sinwar, ce qui a été confirmé par le mouvement islamiste ce vendredi. Sa mort, lors d'une opération militaire dans la bande de Gaza, marque un tournant dans la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement palestinien contre Israël du 7-Octobre. Les Palestiniens et les familles des otages israéliens espèrent la fin du conflit, qui dure depuis plus d'un an.

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Ce qu'il faut retenir

► Israël a annoncé jeudi 17 octobre que le chef du Hamas Yahya Sinwar, considéré comme le cerveau derrière le 7-Octobre, avait été tué lors d'une opération à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le Premier ministre Benyamin Netanyahu assurant que cette mort marquait « le début de la fin » de la guerre à Gaza.

► Le Hamas a confirmé vendredi la mort de son chef Yahya Sinwar dans une vidéo diffusée sur la chaîne Al Jazeera, et a exclu de libérer les otages israéliens tant que se poursuivra « l'agression » contre la bande de Gaza.

► Le Hezbollah libanais a annoncé vendredi qu'il ouvrait une nouvelle phase d'escalade dans sa confrontation avec Israël, alors que l'Iran a déclaré que « l'esprit de résistance (serait) renforcé » après la mort de Yahya Sinwar.

► Des dirigeants occidentaux ont estimé que l'assassinat du chef du Hamas offrait l'opportunité de mettre fin au conflit, mais le Premier ministre israélien a déclaré que la guerre n'était pas finie et qu'Israël avait toujours pour objectif de récupérer les otages.

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13h50 : Le Hezbollah dit avoir lancé des drones sur des soldats à Safed dans le nord d’Israël

Le Hezbollah libanais a annoncé vendredi avoir lancé à l'aube des drones d'attaque sur des soldats dans la ville de Safed, dans le nord d'Israël.

Dans un communiqué, la puissante formation pro-iranienne a ajouté que cette attaque qui a visé « des rassemblements de soldats » dans la ville intervient « en riposte aux agressions de l'ennemi israélien sur les villages » du sud du Liban.

13h38 : Après la mort de Sinwar, le Hezbollah libanais continuera à « soutenir » les Palestiniens

Le Hezbollah libanais, entré en guerre ouverte avec Israël en soutien au Hamas palestinien, a présenté vendredi ses condoléances à son allié dont le chef Yahya Sinwar a été tué à Gaza, disant « se tenir aux côtés du peuple palestinien ».

Dans un communiqué, la formation pro-iranienne dont le chef, Hassan Nasrallah a été tué fin septembre par Israël, salue Yahya Sinwar « qui a combattu le projet américain et l'occupant sioniste et a versé son sang jusqu'à devenir martyr ». Elle dit « réaffirmer son soutien au peuple palestinien » qui « résiste sous l'agression sioniste criminelle ».

13h26 : Guerre à Gaza : le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 42 500 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé vendredi un nouveau bilan de 42 500 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 62 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 99 546 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023.

13h23 : Les Houthis rendent hommage à Yahya Sinouar et affirment que Gaza « triomphera »

Les rebelles houthis du Yémen ont rendu hommage vendredi au chef du Hamas, tué le 16 octobre par Israël, et juré que « Gaza et la cause palestinienne triompheront quelle que soit l'ampleur des sacrifices ».

« Nos sincères condoléances [...] au Hamas et au peuple palestinien pour le martyr du grand dirigeant Yahya Sinwar, qui a combattu pour la cause la plus noble et la plus juste », a écrit sur X leur porte-parole Mohammed Abdelsalam.

13h16 : La branche armée du Hamas affirme que le combat continuera « jusqu'à la libération de la Palestine »

La branche armée du Hamas a affirmé vendredi qu'elle continuerait à combattre « jusqu'à la libération de la Palestine », au lendemain de l'annonce par Israël de la mort de son chef, Yahya Sinwar, tué lors d'une opération dans la bande de Gaza.

« Notre jihad ne s'arrêtera pas jusqu'à la libération de la Palestine, l'expulsion du dernier sioniste et la restauration de tous nos droits légitimes », ont déclaré dans un communiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam, en pleurant la mort en « martyr » du chef du mouvement islamiste palestinien.

13h05 : Yahya Sinwar demeure une « source d'inspiration » au Moyen-Orient, estime l'Iran

Le chef du Hamas Yahya Sinwar, tué lors d'une opération militaire israélienne, demeure une « source d'inspiration » pour ceux qui combattent Israël au Moyen-Orient, a affirmé vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères.

Le dirigeant palestinien « est une source d'inspiration pour les combattants de la résistance de la région », a indiqué dans un communiqué Abbas Araghchi, assurant que « la cause de la libération de la Palestine de l'occupation [israélienne, NDLR] était désormais plus vivante que jamais ».

12h54 : « Le diable de Gaza a été éliminé » : une majorité de la classe politique israélienne salue la mort de Sinwar

Le principal quotidien israélien a titré : « Le diable de Gaza a été éliminé. » La mort du chef du Hamas a été saluée par une large partie de la classe politique et elle est aussi perçue comme une opportunité pour Israël, précise notre envoyé spécial à Jérusalem, Nicolas Feldmann.

D’abord, celle d’obtenir le retour des 101 otages encore détenus dans la bande de Gaza. Dès hier soir, les familles des otages ont appelé les autorités à saisir ce moment pour conclure à un accord avec le Hamas.

C'est aussi l'opportunité de mettre fin au conflit à Gaza, ce que réclament de plus en plus de généraux dans l’armée. Benyamin Netanyahu a pourtant été très clair hier soir : la mort de Yahya Sinwar ne marque que le « début de la fin de la guerre ».

À Gaza, les réactions sont mitigées. Certaines évoquent la fierté de voir le chef du Hamas tomber face à l’armée israélienne – il est le premier chef du Hamas tué au combat. Pour d’autres habitants, Gaza sans Yahya Sinwar ouvre la porte à des négociations pour mettre fin à la guerre.

12h27 : Le Hamas confirme la mort de Yahya Sinwar 

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a confirmé vendredi la mort de son chef, Yahya Sinwar, au lendemain de l'annonce par Israël qu'il a avait été tué dans une opération dans la bande de Gaza. « Nous pleurons la mort du grand chef, le frère martyr, Yahya Sinouar, Abou Ibrahim », a déclaré Khalil al-Hayya, un responsable du Hamas basé au Qatar, dans une vidéo diffusée sur la chaîne Al Jazeera.

Le numéro deux du Hamas dans la bande de Gaza a ajouté que la mort du chef du mouvement islamiste palestinien ne ferait que « renforcer » le groupe armé face à Israël. Khalil al-Hayya a également exclu de libérer les otages israéliens encore aux mains du Hamas, tant que se poursuivra « l'agression » contre la bande de Gaza et que des troupes israéliennes occuperont le territoire.

12h15 : L'ONU alerte sur les « vastes destructions » de villes et villages au sud Liban (Finul)

La mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul) a alerté vendredi sur « les vastes destructions » de villes et villages dans le sud du pays, où Israël et le mouvement islamiste Hezbollah sont en guerre ouverte.

« L'escalade le long de la Ligne Bleue » entre le Liban et Israël « provoque de vastes destructions de villes et de villages dans le sud du Liban, tandis que des roquettes continuent d'être lancées en direction d'Israël, y compris sur des zones civiles », a déclaré le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, lors du point de presse régulier de l'ONU à Genève. « La dévastation et les destructions de nombreux villages le long de la Ligne Bleue et même au-delà sont choquantes », a-t-il témoigné.

S'exprimant en liaison vidéo depuis Beyrouth, Andrea Tenenti a souligné le « rôle plus important que jamais » de la Finul, appelant à une baisse des tensions après les attaques israéliennes « délibérées ».

« Il est important que le drapeau des Nations unies continue de flotter là-bas, a-t-il ajouté. Nous devons être présents. Nous devons essayer de ramener la stabilité et la paix dans cette région. »

12h04 : Israël mobilise des troupes supplémentaires près de la frontière libanaise

L'armée israélienne a annoncé vendredi la mobilisation de troupes supplémentaires dans le nord du pays pour poursuivre « le combat » contre le mouvement islamiste libanais Hezbollah.

L'armée « envoie une brigade de réserve supplémentaire pour des missions opérationnelles dans le nord », afin de « poursuivre le combat » contre le Hezbollah et « d'atteindre les objectifs de la guerre, notamment le retour des habitants du nord d'Israël » déplacés depuis un an par les tirs de roquettes du Hezbollah, a-t-elle dit dans un communiqué.

12h00 : Les quatre conditions nécessaires pour un accord entre le Hamas et Israël expliquées par le professeur Hamed Qusaï

Le mouvement islamiste n'a pas confirmé la mort de Yahya Sinwar, mais les réactions s'enchainent dans le monde. Emmanuel Macron parle d'un « tournant » pour mettre fin au conflit Gaza et libérer les otages.

Le Hamas est-il prêt à un accord ? Pas sans conditions, répond Hamed Qusaï est professeur en sciences politiques à l’université al-Qods de Ramallah : « Les Palestiniens ont payé un prix très fort depuis le 7 octobre. Le Hamas sait très bien qu’un accord avec Israël sans prendre en compte leurs quatre exigences, les mettrait en difficulté vis-à-vis des Palestiniens.

La première, c’est le retrait israélien de Gaza, qu’il soit total ou partiel. La deuxième, c’est le retour de tous les déplacés. Viennent ensuite l’entrée de l’aide humanitaire et la reconstruction de Gaza. On peut enfin ajouter la libération d’un nombre satisfaisant de prisonniers palestiniens en échange des otages du 7-Octobre. Le Hamas sait très bien qu’il a encore de cartes en main très fortes, donc je ne pense pas qu’il puisse reculer sur ces quatre principes. »

La première, c’est le retrait israélien de Gaza, qu’il soit total ou partiel. La deuxième, c’est le retour de tous les déplacés. Viennent ensuite l’entrée de l’aide humanitaire et la reconstruction de Gaza. On peut enfin ajouter la libération d’un nombre satisfaisant de prisonniers palestiniens en échange des otages du 7-Octobre.

Les 4 conditions nécessaires pour un accord entre le Hamas et Israël expliquées par le professeur Hamed Qusaï

Nicolas Feldmann

11h36 : Le Hamas « a la capacité de se reconstruire », selon le professeur Hamed Qusaï

Si le Hamas n'a toujours pas confirmé la mort de son chef, de son côté le Premier ministre israélien Benyamin Netanyhu estime que sa mort marque « le début de l’après Hamas ».

Ce n'est pas si sûr répond Hamed Qusaï, professeur en sciences politiques à l’université al-Qods de Ramallah, à Nicolas Feldmann, envoyé spécial de RFI à Jérusalem : « C’est une grosse perte pour le Hamas, pour son leadership politique et militaire. Sinwar était tout en haut de l'organigramme du Hamas. C’est lui qui prenait les décisions finales, par exemple dans les négociations d’échange entre les prisonniers paelstinens et les otages du 7-Octobre. Mais le Hamas est un groupe qui prend des décisions collectives. Le Hamas savait très bien qu’un jour ou l’autre, il perdrait Sinwar ou d’autres de ses chefs. Le mouvement a la capacité de se reconstruire, il dispose d'une nouvelle génération avec de nouveaux chefs. Meme si aujourd’hui, il est vrai qu'il n’existe personne en mesure de remplacer le leader politique et militaire qu’il était. »

C’est une grosse perte pour le Hamas, pour son leadership politique et militaire. [...] Le mouvement a la capacité de se reconstruire.

Le Hamas « a la capacité de se reconstruire », selon le professeur Hamed Qusaï

Nicolas Feldmann

11h20 : La mort de Sinwar ouvre l'opportunité « d'un chemin vers la paix », dit Joe Biden

La mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar, ouvre l'opportunité « d'un chemin vers la paix » au Proche-Orient et d'un « meilleur avenir à Gaza, sans le Hamas », a dit vendredi le président américain Joe Biden, en visite à Berlin.

Avec l'élimination par Israël du dirigeant du mouvement islamiste palestinien « s'ouvre, espérons-le, la perspective » d'un cessez-le-feu à Gaza et celle d'un « accord sur la libération des otages » détenus depuis le 7 octobre 2023, a déclaré de son côté le chancelier Olaf Scholz en recevant Joe Biden.

Le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d'une conférence de presse conjointe à Berlin, le 18 octobre 2024
Le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d'une conférence de presse conjointe à Berlin, le 18 octobre 2024 © AP/Ebrahim Noroozi

10h35 : À la Une de la revue de presse internationale : la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar

La presse internationale, dont le quotidien israélien Haaretz, le quotidien francophone libanais L'Orient-Le Jour ou encore les journaux américains comme le New York Times ou le Washington Post, reviennent sur la mort de Sinwar annoncée ce 17 octobre.

À lire aussiÀ la Une : la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar

10h15 : Israël mène des attaques meurtrières dans le sud du Liban

Plusieurs personnes ont été tuées et blessées par des frappes aériennes israéliennes au Liban notamment à Ansar dans le sud du pays, selon l'agence de presse palestinienne Wafa. Les attaques ont causé d'importants dégâts aux bâtiments et aux infrastructures.

Toujours selon Wafa, des frappes aériennes et d'artillerie ont eu lieu dans plusieurs autres villes du Sud-Liban. L'armée israélienne a par ailleurs demandé aux habitants de 23 villages du sud d'évacuer des dizaines de kilomètres vers le nord, alors qu'elle intensifie ses attaques dans la région.

Dans un message publié sur X, le porte-parole en langue arabe de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a déclaré qu'il était « interdit aux résidents de se rendre au sud » et que cela « pourrait mettre leur vie en danger. Toute personne se trouvant à proximité d'éléments, d'installations ou d'armes du Hezbollah met sa vie en danger ».

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10h07 : Un responsable du Hamas affirme que le mouvement « ne peut être éliminé », sans confirmer la mort de Sinwar

Un responsable du Hamas a assuré vendredi que le mouvement islamiste palestinien ne pouvait « pas être éliminé » malgré la mort de ses dirigeants, sans toutefois confirmer que son chef, Yahya Sinwar, avait été tué à Gaza.

« Il semble que Israël pense que tuer nos dirigeants signifie la fin de notre mouvement et de la lutte du peuple palestinien » mais « le Hamas est un mouvement mené par des gens cherchant la liberté et la dignité et cela ne peut pas être éliminé », a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

9h50 : Le Premier ministre libanais dénonce une « ingérence flagrante de l'Iran », une première

Le Premier ministre libanais a dénoncé vendredi pour la première fois « l'ingérence flagrante » de l'Iran après des propos d'un responsable iranien affirmant être prêt à négocier un cessez-le-feu au Liban et demandé la convocation du chargé d'affaires iranien à Beyrouth.

Le président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a affirmé dans un article publié vendredi par le quotidien français Le Figaro que Téhéran serait prêt à négocier avec Paris un cessez-le-feu au Liban. « Nous sommes surpris par cette position, qui constitue une ingérence flagrante dans les affaires libanaises », a réagi Najib Mikati.

9h42 : « Ça crée un peu de joie » : à Gaza, certains habitants soulagés après la mort de Sinwar

Le corps du chef du Hamas a été retrouvé à Khan Younès au sud de Gaza. Alors que sur place la situation est catastrophique, un habitant anonyme de Deir al Balah confie le soulagement d’une partie des Gazaouis : « Ça crée un peu de joie chez les personnes. Peut-être que la guerre va s'arrêter, espère-t-il au micro de Nicolas Feldmann, envoyé spécial à Jérusalem. Ça donne du soulagement pour les habitants de Gaza. Les gens ont dit "hamdoullah il est parti". Le Hamas va continuer mais comment, on ne sait pas. Peut-être que ça va changer vers un parti "politique" à l'esprit ouvert. Mais ils ne vont pas exterminer le parti, au contraire. Le parti va continuer, mais il faut s'interroger sur la façon dont il va continuer. »

Ça crée un peu de joie. Peut-être que la guerre va s'arrêter. Ça donne du soulagement pour les habitants de Gaza.

«Peut-être que la guerre va s'arrêter»: réaction d'un Gazaoui après la mort du chef du Hamas

Nicolas Feldmann

9h15 : Le Kremlin « inquiet » des « conséquences pour la population civile » après la mort de Sinwar

Le Kremlin s'est dit vendredi « inquiet » des « conséquences pour la population civile » après la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar, tué dans une opération israélienne à Gaza.

« L'essentiel pour nous, ce sont les conséquences pour la population civile que nous observons, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. La catastrophe humanitaire observée à Gaza et au Liban est un sujet qui nous préoccupe beaucoup », a-t-il ajouté, cité par les agences de presse russes qui l'interrogeaient sur la réaction russe à la mort de Sinwar.

9h10 : L'armée israélienne dit avoir « tué » deux assaillants entrés par la Jordanie

L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir « tué » deux assaillants entrés en Israël par la Jordanie au sud de la mer Morte et ayant ouvert le feu sur des soldats, au lendemain de la mort du chef du Hamas palestinien, Yahya Sinwar.

Les militaires « ont identifié plusieurs terroristes ayant traversé la frontière depuis la Jordanie sur le territoire israélien au sud de la mer Morte. Des soldats ont été déployés sur les lieux et deux terroristes ayant ouvert le feu sur les militaires ont été éliminés », a indiqué l'armée dans un communiqué.

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8h59 : « Le moral de la résistance va faiblir » : en Jordanie, entre inquiétude et détermination après la mort de Sinwar

L'assassinat du leader du Hamas, par l'armée israélienne, a provoqué une onde de choc en Jordanie, où une grande partie des citoyens soutiennent la résistance palestinienne. Les réactions oscillent entre inquiétude quant à l'avenir de la lutte et détermination à poursuivre la résistance.

Certains partisans du Hamas, comme Nour et Khaled, craignent que l'assassinat de Sinwar ne crée un déséquilibre dans la direction du mouvement Hamas conduisant ainsi à leur défaite totale face à Israël. D'autant plus que Sinwar était responsable de l'élaboration des plans militaires des combattants depuis le début de l'opération du 7-Octobre.

« Honnêtement, je suis très choquée par la mort de Sinwar, et j’ai très peur que le Hamas se rende et perde cette guerre », confie Nour au micro de Mohamed Errami, correspondant de RFI en Jordanie. « Je pense qu'après la mort de Sinwar, le moral de la résistance va faiblir et qu'elle pourrait céder aux conditions d'Israël concernant l'échange des otages », abonde Khaled. Selon les frères musulmans en Jordanie, l'assassinat de Sinwar ne change pas la doctrine de la résistance ou entraînera un arrêt de la lutte contre l'armée israélienne.

Au contraire, les résistants deviendront plus solides en vengeant Sinwar, selon Murad Al-Adailah, le secrétaire général du Parti de l'action islamique : « Après ce qui s'est passé, le monde arabe et islamique doit s'unir et participer à la Tempête d'Al-Aqsa, en soutenant la résistance palestinienne et en pointant les fusils vers les occupants sionistes. »

8h30 : Le chef de la diplomatie française se félicite d'une « inflexion » de Benyamin Netanyahu

Le chef de la diplomatie française s'est félicité, ce vendredi, d'une « inflexion » dans la rhétorique du Premier ministre israélien, exhortant à saisir le moment après l'élimination de Yahya Sinwar, le cerveau des attaques sanglantes du 7 octobre 2023 contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.

« Je constate une inflexion dans le discours de Benyamin Netanyahu qui hier, [...] a annoncé [...] le début de la fin » de la guerre à Gaza, a déclaré Jean-Noël Barrot, sur France Inter.

« Je souhaite que ce soit le moment de la fin de la guerre à Gaza, et le moment où la région s'engage résolument dans la direction de la paix », a-t-il ajouté, soulignant que la sécurité d'Israël ne pouvait « durablement être garantie qu'à condition que le dialogue et la diplomatie prennent le pas sur la force. »

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► Réécoutez les éditions spéciales de RFI à la suite de l'annonce de la mort de Yahya Sinwar

Réécoutez nos éditions spéciales après que la mort de Yahya Sinwar a été confirmée par l'armée israélienne le 17 octobre, présentées par Julien Coquelle-Roëhm, avec : Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem de 1981 à 2015, Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités et président de l’Institut de recherche d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient et Adel Bakawan, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales, spécialiste du Moyen-Orient.

Édition spéciale consacrée à la mort de Yahya Sinwar [8h15 - 8h30]

Édition spéciale consacrée à la mort de Yahya Sinwar [9h15 - 9h30]

7h45 : En Israël, après la mort de Yahya Sinwar, les familles des otages demandent la fin du conflit

L’armée israélienne a annoncé la mort de Yahya Sinwar, le chef du Hamas, lors d'une opération dans la bande de Gaza jeudi 17 octobre. Pour les proches et les associations des otages, c’est le moment ou jamais d’œuvrer à leur libération. Ils sont encore au nombre de 101 aux mains du Hamas.

Des centaines de manifestants sont rassemblés dans les rues de Tel Aviv pour demander la fin de la guerre, le 17 octobre 2024 après l'annonce de la mort de Yahya Sinwar.
Des centaines de manifestants sont rassemblés dans les rues de Tel Aviv pour demander la fin de la guerre, le 17 octobre 2024 après l'annonce de la mort de Yahya Sinwar. © Ariel Schalit / AP

À lire aussiIsraël: après la mort de Yahya Sinwar, les familles des otages demandent la fin du conflit

7h20 : Le ministre israélien des Affaires étrangères condamne le chef de l'ONU pour ne pas avoir « salué » l'assassinat du dirigeant du Hamas

Israël Katz, le ministre israélien des Affaires étrangères, a accusé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, de « mener un programme extrêmement anti-israélien et anti-juif ».

« M. Guterres n'a pas salué l'élimination de l'archi-terroriste Yahya Sinwar, tout comme il a refusé de déclarer le Hamas organisation terroriste après le massacre du 7 octobre, a-t-il déclaré dans un message publié sur X. Nous continuerons à le désigner comme persona non grata et à lui interdire l'entrée en Israël. »

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6h10 : L’armée israélienne livre des détails sur la mort de Yahya Sinwar

Elle a même diffusé ce qui est présenté comme les derniers instants de vie du chef du Hamas, note notre envoyé spécial à Jérusalem, Nicolas Feldmann. Dans une vidéo captée par un drone, on peut y voir au premier étage d’un immeuble en ruine un homme assis sur un fauteuil, le visage caché par un keffieh.

Ces images ont été filmées mercredi à Rafah dans une opération qui ne visait pas directement Yahya Sinwar. L’un d’eux, présenté comme le chef du Hamas, se serait retranché dans un bâtiment avant d’être « éliminé ».

Dès la fin de journée hier jeudi, l’armée a d’abord communiqué sur la probabilité que le corps retrouvé à Rafah soit celui de Yahya Sinwar. Des analyses ADN ont ensuite été menées, et ce n’est que vers 19 heures qu’Israël a officiellement confirmé la mort du chef du Hamas.

La fin d’une « traque d’un an », selon l’armée israélienne.

► Réécoutez les éditions spéciales de RFI à la suite de l'annonce de la mort de Yahya Sinwar

Réécoutez nos éditions spéciales après que la mort de Yahya Sinwar a été confirmée par l'armée israélienne le 17 octobre, présentées par Julien Coquelle-Roëhm et Gaëtan Plenet, avec : Guillaume Ancel, ancien officier de l'armée française et chroniqueur de guerre et Théo Renaudon, journaliste au service international de RFI.

Édition spéciale consacrée à la mort de Yahya Sinwar, partie 1 (6h15-6h30)

Édition spéciale consacrée à la mort de Yahya Sinwar, partie 2 (7h15-7h30)

5h48 : Pas de réactions des dirigeants en Iran

Aucun haut responsable iranien n’a encore réagi à la mort du chef du Hamas. Seul le représentant de l’Iran auprès des Nations unies a publié un communiqué pour affirmer que la mort en martyr de Yahya Sinwar « sera un exemple pour les jeunes Palestiniens qui vont continuer son chemin pour la libération de la Palestine ».

La mort du chef du Hamas intervient après la décapitation du Hezbollah libanais ou encore l’assassinat d’Ismaël Haniyeh à Téhéran le 31 juillet dernier. Ainsi, l’Iran a perdu en moins de trois mois des soutiens importants dans la région, souligne notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi.

Cela intervient aussi alors qu’une riposte israélienne à l’attaque lancée le 1er octobre contre l’État hébreu avec 200 missiles est dans tous les esprits. Le chef des Gardiens de la révolution a encore affirmé hier jeudi que l’Iran frappera de nouveau Israël en cas d’attaque contre le territoire iranien et que le système anti-balistique américain THAAD ne protégera pas l’État hébreu.

Mais les Iraniens craignent qu’après ses succès contre le Hamas et le Hezbollah, Israël décide de frapper encore plus fort l’Iran, comme l’a affirmé le Premier ministre israélien.

5h34 : Réactions en Égypte à la mort de Yahya Sinwar

En Égypte, la plupart des réactions sont sur les réseaux sociaux. Les médias classiques se contentent du factuel et de répercuter les réactions palestiniennes et internationales, précise notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti. Sur Facebook et surtout Twitter, les internautes ont salué Yahya Sinwar, « un résistant, un héros et un martyr ». On souligne qu’il est mort les armes à la main et non pas caché dans un tunnel derrière des otages, comme le disait « l’ennemi sioniste ». 

Toutefois, l’apologie de Sinwar n’est plus unanime. Des voix minoritaires s’élèvent sur les réseaux sociaux pour critiquer le Hamas, accusé de ne pas avoir pris en considération les conséquences « inéluctables et catastrophiques » de l’attaque du 7-Octobre. L’Iran et ses alliés, le Hezbollah et les Houthis, sont aussi pointés du doigt.

Du côté officiel, on se contente de mettre en garde contre escalade incontrôlée du conflit qui pourrait entrainer toute la région dans la tourmente. Rappelons qu’un modus vivendi sur la fermeture des tunnels partant de Gaza vers le Sinaï a permis de dissiper des années de tension entre Le Caire et le Hamas.

Des sources médiatiques proches du pouvoir indiquent que les autorités se préparent déjà à faire des propositions sur une reprise des négociations pour un échange d’otages et de prisonniers entre le Hamas et Israël, lors de la visite régionale du secrétaire d’État américain Antony Blinken. On précise que des contacts sont déjà en cours avec le mouvement palestinien Fath et le Hamas pour la tenue d’une réunion entre leurs représentants au Caire. Les médiateurs égyptiens chercheront à rapprocher les deux parties pour gérer la bande de Gaza à l’avenir par le biais de l’Organisation de Libération Paletinienne.

5h20 : Mort de Yahya Sinwar : « Nouvelle phase » du conflit ou « tournant » dans la guerre ?

Les réactions se multiplient suite à la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar, tué jeudi 17 octobre lors d'une opération de l'armée israélienne à Gaza. Certains dirigeants occidentaux ont estimé que sa mort offrait l'opportunité de mettre fin au conflit, mais Benyamin Netanyahu a prévenu que la guerre n'était pas finie. Le Hezbollah libanais a de son côté annoncé qu'il ouvrait une nouvelle phase d'escalade dans sa confrontation avec Israël, alors que l'Iran estime que cette mort va renforcer « l'esprit de résistance ».

À lire aussiMort de Yahya Sinwar: «nouvelle phase» du conflit ou «tournant» dans la guerre?

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