"J'adore ma ville": Xavier Niel s'imagine candidat à la mairie de Paris
L’homme d'affaires Xavier Niel a évoqué, ce mardi 1er octobre sur France Inter, son rêve de devenir maire de Paris. Une ambition lointaine que le géant des télécoms aborde plus largement dans son dernier livre.
Xavier Niel nourrit-il des ambitions politiques? Dans son dernier livre Une sacrée envie de foutre le bordel (Flammarion), le fondateur et patron de l’opérateur Free aborde son "rêve" de devenir l’édile de la ville lumière.
"Je trouverais ça génial d'être maire de Paris. Pourquoi pas, un jour, dans vingt ans, quand je serai vieux et que j'arrêterai les télécoms", écrit-il dans son ouvrage rédigé avec Jean-Louis Missika, ex-adjoint à l'urbanisme à la mairie de Paris.
Invité ce mardi 1er octobre de la matinale de France Inter, le fondateur de l’incubateur Station F est revenu sur ce passage de son livre. "Je trouve que le maire, c’est celui qui a la proximité, qui est proche et qui est au contact des Français, donc j’adore ce métier", déclare-t-il. "J'adore ma ville", ajoute-t-il.
"C'est très loin et très vague"
Dans son dernier ouvrage, Xavier Niel est plus expansif sur son hypothétique avenir politique municipal. "J'ai vécu à Créteil, j'ai quelques idées sur le Grand Paris. Je ne suis pas sûr d'être capable de faire mieux que les autres, mais j'adorerais utiliser mon argent pour aider ma ville, comme Bloomberg (homme d'affaires qui est devenu maire de New York NDLR) a fait", indique-t-il.
Pour le moment, bringuer l'hôtel de ville reste une perspective encore lointaine pour Xaviel Niel qui voit quelques obstacles se dresser entre lui et le siège de maire.
"Le problème, c'est que je pense qu'il faut quelqu'un de jeune pour diriger cette ville. Et dans vingt ans, un vieux mâle blanc de 75 ans comme maire, je ne suis pas sûr que c'est ce que les Parisiens attendront. Il faudra un ou une maire jeune, différent, à l'opposé de ce que je représente", souligne-t-il.
"Comme c'est très loin et très vague, c'est un rêve que je peux caresser. Et ça s'arrête là", conclut le géant des télécoms françaises.
Sylvain Allemand