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Faillite de la Silicon Valley Bank : Joe Biden promet d'éteindre l ...

Faillite de la Silicon Valley Bank  Joe Biden promet déteindre l
« Nous ferons tout ce qui est nécessaire », a assuré le président des Etats-Unis, lundi. Objectif, rassurer les Américains et les marchés financiers. Les prétendants républicains à la présidentielle 2024, eux, critiquent la banque et les dém

Joe Biden avait, lundi matin 13 mars, des accents qui rappelait Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, promettant à l’été 2012 de sauver l’euro « quoi qu’il en coûte ». « Nous ferons tout ce qui est nécessaire », a assuré le président des Etats-Unis, dans une allocution matinale, et sans questions, prononcée à la Maison Blanche. Objectif, rassurer les Américains et les marchés financiers en leur promettant que leurs dépôts bancaires étaient sûrs, dans la foulée de la faillite éclair de la Silicon Valley Bank, la banque spécialisée dans le capital-risque (210 milliards de dollars d’actifs).

Face à cette faillite, la plus importante depuis la crise financière de 2008, le président a voulu jouer la fermeté vis-à-vis de la banque et d’un autre établissement spécialisé dans les cryptodevises, la new-yorkaise Signature (118 milliards de dollars d’actifs). « La direction de ces banques sera licenciée », a asséné M. Biden tout en ajoutant que « les investisseurs dans les banques ne seront pas protégés. Ils ont sciemment pris un risque et lorsque le risque n’a pas porté ses fruits, les investisseurs perdent leur argent. C’est ainsi que fonctionne le capitalisme ». Et d’ajouter sa volonté de trouver les responsables : « Dans mon administration, personne n’est au-dessus de la loi. » Autant de rodomontades pour expliquer que le précédent de 2008 ne sera pas appliqué, lorsque les établissements bancaires avaient été sauvés et qu’aucun dirigeant de banque n’avait fini en prison, à l’exception de l’escroc Madoff dont le système frauduleux avait explosé.

« Personne n’est au-dessus de la loi »

Pour l’instant, la crise n’est pas finie. Les mesures de la Fed n’ont pas empêché la dégringolade en Bourse des banques régionales, dont la cotation a dû être interrompue en cours de séance et qui ont perdu en moyenne plus de 12 %. En fin de journée, First Republic, une banque de gestion de fortune de San Francisco, avait dévissé de 62 %, en dépit de liquidités reçues de la Fed et de JP Morgan. Elle est suivie de PacWest (Californie) et Western Alliance Bank (Arizona), en recul de 45 % ou encore de Zions (Utah, − 26 %). Même Schwab, le courtier en ligne bon marché, reculait de plus de 11 %.

Les regards sont tournés vers le chiffre de l’inflation, qui devait être publié mardi dans la matinée. Nul ne croit que la Federal Reserve pourra désormais remonter ses taux de 4,5 % à 5 % à l’issue de sa réunion du 22 mars : ce serait ajouter aux difficultés des banques. Si ce chiffre est mauvais, la Banque centrale sera piégée entre son objectif de stabiliser les prix et sa mission de stabilité du secteur financier.

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