Sextape, chantage et règlements de compte… Un nouveau ...
Par SudOuest.fr
Publié le 06/02/2024 à 22h16.
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« Le Canard Enchaîné » révèle ce mardi soir qu’une sextape impliquant un sénateur, filmée dans l’enceinte du Palais du Luxembourg, a été utilisée comme moyen de pression par une assistante médicale
C’est « une affaire de cornecul » que rapporte « Le Canard enchaîné » ce mardi 6 février et qui « affole le Sénat », moins de deux mois après l’affaire Joël Guerriau. Elle commence en octobre, rapporte l’hebdomadaire, lorsqu’un médecin se plaint du comportement de l’une de ses assistantes médicales. Cette dernière se dit « intouchable », protégée par une vidéo qu’elle a tournée. La vidéo en question montre un sénateur influent, « le pantalon sur les chaussettes », dans son bureau du Palais du Luxembourg. Transmise par l’assistante au médecin, puis à la secrétaire générale de la questure, cette vidéo parvient jusqu’au président du Sénat, Gérard Larcher.
L’affaire prend une autre tournure quand, en janvier, les questeurs engagent une procédure de licenciement contre le médecin, qui a pourtant « toujours donné satisfaction », écrit le « Canard Enchaîné ». Lui seraient reprochées des prestations extérieures rémunérées ou encore des parts dans une société civile immobilière familiale. Alors qu’à aucun moment, dans le courrier détaillant ces griefs, la vidéo compromettante n’est mentionnée.
Tribunal administratif
L’hebdomadaire explique qu’une autre affaire de scandale aurait également joué dans cette décision : c’est ce même médecin qui a prescrit un arrêt de travail à Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué une sénatrice à son domicile dans le but d’abuser d’elle, empêchant ainsi Gérard Larcher de le sanctionner, ce qui aurait mis le président du Sénat dans une colère noire. Là encore, cette histoire est absente de la lettre envoyée au médecin.
Autant d’éléments qui laissent penser que ce licenciement pourrait être prochainement contesté devant le tribunal administratif. Ni le médecin, ni son avocat, n’ont souhaité répondre aux questions du « Canard Enchaîné ».