Mobilisations pro palestiniennes: Sciences Po Paris annonce la ...
![Mobilisations pro palestiniennes Sciences Po Paris annonce la](/thumb/phpThumb.php?src=%2Fuploads%2Fnews%2F47%2F4768%2F3%2F4768373-mobilisations-pro-palestiniennes-sciences-po-paris-annonce-la.jpg&w=706&hash=96dd3d821f287909751d2f0d2573c2f6)
L’établissement annonce que ses principaux locaux seront fermés ce vendredi, alors que l’occupation du campus a été votée jeudi soir par une centaine d’étudiants.
La direction de Sciences Po Paris a décidé de la fermeture de ses principaux locaux vendredi en raison d'une nouvelle occupation par quelques dizaines d'étudiants mobilisés pour Gaza, rapporte Le Parisien.
Au moment où le gouvernement redouble de vigilance face aux actions sur les campus français, un message a été envoyé aux salariés jeudi soir par la direction des Ressources Humaines de Sciences Po: « Suite au vote de l'occupation des étudiants, les bâtiments du 25, 27, 30, rue Saint-Guillaume et du 56, rue des Saints-Pères, resteront fermés demain, vendredi 3 mai. Nous invitons à rester en télétravail ».
La tension ne retombe pas sur le campus. « On ne bougera pas, on reste ici », ont scandé les manifestants, en réaction à cette décision de la direction, selon Le Parisien.
Le comité Palestine demande la « création d’une commission d’enquête et la publication d’un rapport sur les partenariats universitaires et économiques vis-à-vis des violations du droit international et des droits de l’Homme en Palestine d’ici le prochain conseil ». Une demande qui aurait été « refusée » par l’administration.
Grève de la faim
Les grèves de la faim « en solidarité avec les victimes palestiniennes » continueront jusqu’à « la tenue d’un vote officiel non anonyme au conseil de l’Institut pour l’investigation des partenariats avec les universités israéliennes », a déclaré Hicham, du comité Palestine, à nos confrères de l’AFP.
Après des journées de mobilisations émaillées de tensions, le mouvement avait été suspendu après l'accord de la direction pour organiser un débat interne. «Ça a été un débat dur, avec des prises de position assez claires, beaucoup d'émotion», a indiqué Jean Bassères, l'administrateur provisoire de Sciences Po à nos confrères du Parisien. Il a appelé au «calme» avant le début des examens lundi, en refusant « très clairement la création d’un groupe de travail qui était proposé par certains étudiants pour investiguer nos relations avec les universités israéliennes ».