Rima Hassan, 7 octobre: Taha Bouhafs interpelle Aymeric Caron sur X


Taha Bouhafs. © Hans Lucas via AFP
Mercredi 21 août, à l’occasion de la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, l’insoumise Rima Hassan a assuré qu'en dehors du monde occidental, « personne ne rattache le 7 octobre à du terrorisme ». Selon elle, « l’écrasante majorité des experts internationaux et notamment onusiens » considèrent que « les violations du droit international commises par le Hamas le 7 octobre peuvent relever de crimes de guerre ».
Son confrère insoumis Aymeric Caron a alors réagi et a répondu à la députée sur son compte X : « Les attaques du Hamas le 7 octobre sont des actes terroristes », insistant sur le fait que ce sont également « des crimes de guerre ». Une réaction qu’a vivement condamnée le journaliste Taha Bouhafs.
« Quoi qu’elle dise il y a écrit terroriste sur sa tête »
« Regardez-moi, je pense pas comme cette Arabe », a dénoncé sur son compte X le militant. « Le culot qu’il faut pour reprendre publiquement une femme palestinienne membre de ton groupe politique, quand on sait le harcèlement qu’elle se prend », a-t-il fustigé. Taha Bouhafs reproche notamment à Aymeric Caron de ne pas avoir traité ce « désaccord en interne » et de participer au harcèlement de la députée palestinienne. « Tu sais très bien ce que tu mobilises en faisant ça. Et tu sais que ça va contribuer à la fragiliser. C’est pas beau. Pas beau du tout », a-t-il déploré.
Aymeric Caron a alors répondu au journaliste, mettant en avant le harcèlement que lui-même « subit depuis dix mois » et assurant vouloir « rappeler la position du NFP ». « Tu vois la différence entre toi et Rima Hassan, c’est qu’elle est harcelée pour ce qu’elle est et toi pour ce que tu dis », a alors objecté Taha Bouhafs. « Toi, il te suffit de faire un petit tweet pour montrer patte blanche. Elle, quoi qu’elle dise, il y a écrit terroriste sur sa tête », a-t-il finalement regretté.