À Reims, Monaco conclut au ralenti une semaine mitigée

Mal démarrée mercredi contre Arsenal (0-3), la semaine n'a pas terminé sous un bien meilleur hospice. Surclassés en Ligue des champions il y a quatre jours, les hommes d'Adi Hütter ont manqué d'inspiration et buté sur un solide Reims (0-0), ce samedi soir, au stade Auguste-Delaune.

Le match : 0-0

L'illustration également que les maux offensifs monégasques ne reposent pas uniquement sur les épaules de Breel Embolo. Le Suisse a démarré sur le banc, d'où il a pu observer son remplaçant George Ilenikhena errer comme une âme en peine jusqu'à son remplacement, à la 67e minute de jeu (un duel remporté sur 10 disputés, 10 ballons touchés).

De retour dans le onze de départ, le Japonais Takumi Minamino a lui multiplié les occasions, sans pour autant réussir à convertir. Il a été frustré à trois reprises sur ses tentatives. D'abord par un tacle bien senti de Cédric Kipré (15e), puis un retour encore plus crucial d'Emmanuel Agbadou (28e), juste avant que Yehvann Diouf ne repousse sa reprise à bout portant (31e). Et pourtant, dans un premier acte très haché (14 fautes dès la 30e minute de jeu), ce sont bien les Rémois qui se sont procurés la plus nette occasion. Keito Nakamura a en effet frappé à côté d'un but totalement vide sur un bon service de Marshall Munetsi, alors qu'il aurait pu sanctionner une grosse erreur d'appréhension de Wilfried Singo (37e).

61

Les deux derniers matches de Reims en Ligue 1 se sont achevés sur un score nul et vierge, soit autant que lors de ses 61 précédents.

Il y avait bien des espaces à exploiter dans le dos de la défense monégasque, et Junya Ito l'avait bien compris. Remuant dans son couloir, le Japonais a trouvé en retrait Oumar Diakité, qui, gêné par Wilfried Singo, a trouvé la barre transversale (51e). L'ultime danger notable côté rémois, seul le Monégasque Minamino échouant deux fois de plus à transpercer les filets sur deux reprises dévissées du pied droit (77e, 90e+ 2). Même l'entrée du très virevoltant Maghnes Akliouche n'y a rien changé, Monaco rentre en Principauté avec des regrets plein la tête.