Real Madrid – Al-Hilal : Benzema et Vinicius régalent, Camavinga ...
TOPS/FLOPS – Benzema et Vinicius au rendez-vous, le doublé de Valverde ou les lacunes défensives du Real : retrouvez nos tops et nos flops de la finale de Coupe du monde des clubs entre le Real Madrid et Al-Hilal.
TOPS
Benzema et Vinicius en plein galaBlessé depuis deux matches, Karim Benzema a réussi son retour sur les pelouses avec le brassard de capitaine. L'attaquant français a distillé une jolie passe décisive pour permettre l'ouverture du score de Vinicius (13e, 1-0). Également à la conclusion du 3e but (54e, 3-1), Benzema a, plus globalement, donné du sens au jeu madrilène, comme il le fait souvent, par ses décrochages et sa justesse technique.
Il a parfois penché à gauche, où sa relation avec Vinicius avait manqué aux amoureux du Real. Le Brésilien a rendu la pareille au Français d'un superbe centre de l'extérieur du pied droit pour le fameux 3e but. Auteur d'un doublé d'une frappe enroulée pied droit (69e, 5-2) avant de frôler le triplé (70e). Un poison du début à la fin, élu meilleur joueur de cette Coupe du monde des clubs.
Valverde, l'inévitableIl a joué 32 des 33 matches du Real Madrid cette saison. Il est le poumon de l'équipe de Carlo Ancelotti, et parfois le moteur de l'attaque côté droit. À Rabat, Federico Valverde a inscrit ses 8e et 9e buts de la saison pour maintenir les siens sur de bons rails. Une volée pied droit dans la surface pour faire le break (18e, 2-0) et un double une-deux avec Dani Carvajal pour un doublé (58e, 4-1). Aurait pu, voire dû bénéficier de deux passes décisives si Benzema (41e) et Rodrygo (90e) avaient été plus lucides.
Al-Hilal a animé la finaleLe club de Riyad peut quitter le Maroc la tête haute. Al-Hilal a rapidement montré une envie de relancer court, sans se laisser intimider par le pressing madrilène. Certes, le Real, avec plus de réalisme, aurait tué le match bien plus tôt. Mais la détermination de Marega, l'énergie d'Abdulhamid et l'entrée virevoltante de Michael ont offert une authentique résistance. Une triple occasion saoudienne (81e) a bien failli porter le scorer à 5-4, et ainsi semer la zizanie dans la Maison Blanche. Il n'en fut rien.
FLOPS
Camavinga coûte un butCe n'est pas ce match qui remettra en cause les précédents, où Eduardo Camavinga s'est révélé digne d'un titulaire au Real Madrid dans un étonnant poste de latéral gauche, en l'absence de Ferland Mendy. Mais la finale de la Coupe du monde des clubs n'est pas allée dans ce sens. L'international français a parfois pioché sans le ballon, à l'image d'un grand pont que lui a fait subir Abdulhamid avant de tergiverser dans la surface (53e). Surtout, Camavinga a perdu un ballon devant sa surface qui a entraîné le 3e but d'Al-Hilal (79e, 5-3). Sans conséquence, bien heureusement pour l'ancien Rennais.
La défense du Real fébrileCarlo Ancelotti a eu besoin d'un instant avant de sourire après le coup de sifflet final. Son Real Madrid n'a pas été impérial, loin de là. Moussa Marega a puni un mauvais piège du hors-jeu sur une contre-attaque (26e, 2-1). Abdulhamid a profité des espaces côté droit, comme lorsqu'il a envoyé Luciano Vietto en profondeur pour un deuxième but (4-2, 64e). Antonio Rüdiger et David Alaba ont semblé subir le fait de défendre haut sur de nombreuses séquences. Voilà des lacunes à corriger en vue du huitième de finale aller de Ligue des champions contre Liverpool, le 21 février prochain.