Finistère : Quelque 6.000 personnes rassemblées pour une rave ...
Un rassemblement sur le site de l’aéroport de Quimper-Pluguffan (Finistère) regroupait « plus de 6.000 personnes et 2.000 véhicules » ce samedi matin, indique la préfecture du Finistère dans un communiqué.
Dès mercredi, le préfet du Finistère avait pris un arrêté d’interdiction des rassemblements festifs à caractère musical non déclarés dans le département durant le week-end de Pâques. Cela n’a pas empêché les « teufeurs » d’affluer samedi entre 4 heures et 7 heures du matin sur la plateforme aéroportuaire de Pluguffan, près de Quimper, dont l’activité commerciale est interrompue depuis novembre dernier.
« Renforts mobiles attendus »
« Un flux important de véhicules s’est dirigé durant la nuit en direction de l’aéroport de Pluguffan pour rejoindre un rassemblement festif de type rave party non déclaré et non autorisé », poursuit la préfecture. « Les premiers ont forcé l’entrée de l’aéroport, manquant de renverser le véhicule de la gendarmerie », a déclaré à l’AFP le préfet du Finistère Alain Espinasse. Des camions et véhicules venus de toute la France, et même de Belgique, étaient garés sur la piste de décollage de l’aéroport.
Plusieurs véhicules ont été contrôlés dans le secteur de Châteaulin au cours de la nuit, « permettant la saisie de 65 m³ de matériel type sound system ainsi que plusieurs véhicules et un groupe électrogène de grande capacité » indique encore la préfecture. Un équipage du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) et une trentaine de gendarmes ont été déployés sur le site. « Des renforts mobiles sont attendus » dans le but de « sécuriser le site et ses abords ainsi que les axes de circulation. »
L’objectif des autorités, désormais, est d’éviter que davantage de personnes n’arrivent. « Les forces de l’ordre se coordonnent, dans les départements bretons et au niveau national, pour éviter de nouvelles arrivées » a déclaré le préfet auprès de Ouest France, rappelant que le rassemblement est « illégal » et de surcroît sur un terrain privé. La population est invitée à « éviter » le secteur de l’aéroport.