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Tout juste nommée ministre, Rachida Dati lance la course des ...

Tout juste nommée ministre Rachida Dati lance la course des
La nouvelle ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement s'est déclarée ce mercredi candidate à la Mairie de Paris en 2026. Emmanuel Macron souhaite une réforme du mode de scrutin électoral pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille.

Publié le 17 janv. 2024 à 13:33Mis à jour le 17 janv. 2024 à 15:34

Rachida Dati ne perd pas de temps. Tout juste nommée ministre de la Culture , la maire du 7e arrondissement de Paris a annoncé ce mercredi sa candidature aux prochaines élections municipales dans la capitale. « Bien sûr, je l'ai toujours dit », a-t-elle déclaré sur RTL en réponse à une question sur son intention de se présenter en 2026.

« Moi, je suis élue parisienne. Mon objectif, c'est Paris. Moi, j'ai une volonté, c'est de rassembler tous ceux qui veulent que ça change à Paris, je suis déterminée », a souligné celle qui a été exclue de LR par Eric Ciotti, le président du parti, après son entrée surprise dans le gouvernement de Gabriel Attal .

« Trait d'union »

Avec l'officialisation précoce de sa nouvelle candidature à l'Hôtel-de-Ville, après son échec en 2020, la figure de la droite parisienne, qui se pose en première opposante à la maire socialiste Anne Hidalgo, vient bousculer le jeu.

Emmanuel Macron a, lui, assuré mardi soir n'avoir « pas parlé de Paris » avec Rachida Dati, démentant implicitement avoir passé un accord électoral avec elle pour les prochaines municipales. « Vous aurez du mal à me croire quand je vous dis ça, mais c'est vrai », a ajouté le président de la République lors de sa conférence de presse télévisée . 

Le député Sylvain Maillard, président de la fédération Renaissance de Paris, a proposé que les militants de la majorité présidentielle - « pas que Renaissance, mais aussi Horizons, Modem », a-t-il dit dimanche sur France 3 - désignent leur candidat lors d'une élection début 2025.

« Une erreur politique »

Reste à voir comme se positionneront les élus de la droite parisienne - encore très discrets depuis la nomination de Rachida Dati. Dans l'immédiat, celle qui restera maire du 7e arrondissement va céder sa place à la tête du groupe LR et apparentés au Conseil de Paris. Son vice-président, David Alphand, évoque « un repositionnement tactique » alors que, selon lui, Rachida Dati peut être « le trait d'union entre les LR, les centristes, voire plus si affinités avec les macronistes ».

Mais le sénateur de Paris Francis Szpiner, l'ex-maire LR du 16e arrondissement, a fait entendre une voix discordante en jugeant qu'elle avait « commis une erreur politique ».

En attendant, Emmanuel Macron a mis lui-même sur la table le sujet des municipales en venant appuyer un projet de refonte du mode de scrutin pour Paris, Lyon et Marseille . « La seule chose que je veux pour Paris, c'est qu'un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant à Paris qu'à Amiens, à Besançon ou ailleurs. Et donc que le gouvernement et le Parlement puissent décider d'une réforme en profondeur de la loi Paris-Lyon-Marseille pour revenir au droit commun », a expliqué le chef de l'Etat mardi soir.

« Anomalie démocratique »

En vertu de la loi dite « PLM » de 1982, les élections municipales dans les trois plus grandes villes françaises se déroulent différemment que dans les autres communes de plus de 1.000 habitants. Les électeurs y sont appelés à voter par secteurs ou arrondissements. Une partie des conseillers ainsi élus vont siéger au conseil municipal de la ville et élisent le maire central.

« Cette anomalie démocratique doit prendre fin ! », a salué le député de Paris (Renaissance), David Amiel, qui travaille à une proposition de loi visant à instaurer une élection pour la mairie centrale et une autre pour les mairies d'arrondissements.

La perspective fait bondir le camp d'Anne Hidalgo. « Réformer le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille à deux ans des municipales, c'est du tripatouillage électoral ? Quand le projet est porté par ceux qui sont eux-mêmes candidats, c'est oui ! », a cinglé sur le réseau social X Emmanuel Grégoire, le premier adjoint PS à la maire de Paris.

A l'inverse, le maire socialiste de Marseille Benoît Payan s'y montre favorable, tandis que le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet ne s'est pas encore exprimé sur le sujet. Le calendrier est serré, l'usage voulant qu'un mode de scrutin puisse être modifié au plus tard un an avant l'élection.

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