PSG-Brest : Dembélé fait fort, une équipe à Paris, Brest petit bras ...

COUPS DE CŒUR

Le PSG fait plaisir à voir

Carton plein pour le PSG. En termes de points et de classement bien sûr, mais aussi parce que les Rouge et Bleu ont allié le résultat et la manière samedi, pour venir à bout de Brest (3-1). Maîtrise, solidité, trois buts marqués… Pas grand-chose à redire. Surtout, on a vu un PSG «dans la continuité de la fin de saison dernière» en termes d'expression collective. Une équipe, une vraie. «Je suis chanceux», sourit Luis Enrique au moment d'évoquer la qualité de son effectif. «Cette équipe du PSG est bien plus forte que la saison dernière collectivement. Tout le monde défend, tout le monde court, et notamment quand ils perdent le ballon, où ils mettent beaucoup de pression», juge Éric Roy, qui n'a pas attendu le match de samedi pour avoir ce sentiment. «Je l'ai ressenti sur la pelouse, mais je l'avais déjà ressenti quand j'avais étudié l'équipe, quand on avait regardé leurs précédents matches», assure le coach brestois. La machine parisienne tourne à plein régime. De bon augure pour la C1 ? Un plaisir pour les yeux et les fans, ça c’est sûr. 

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Dembélé en leader

«Cette saison, je vais essayer de tenter encore plus ma chance et d'être un peu plus personnel». Signé Ousmane Dembélé, après France-Belgique (2-0). L'ailier parisien a souvent été critiqué pour son manque d'efficacité devant le but et ses faibles statistiques, lui qui dispose de qualités exceptionnelles et qui est vu comme l'un des joueurs les plus déséquilibrants du monde. Samedi, «Dembouz» s'est fendu d'un doublé. Jusqu'ici, sans parler des Bleus, il en était à un but et trois passes décisives. Il y a aussi des penalties provoqués. Bref, un Dembélé décisif. Et un Dembélé leader, qui a sans cesse poussé pour guider ses coéquipiers, souvent juste, très dangereux. Parfois un peu trop de prise de risque, comme cette passe latérale qui était proche de terminer dans les pieds brestois aux abords de la surface parisienne. On lui pardonnera cette bévue. Du grand Dembélé, sans oublier son entente parfaite avec Achraf Hakimi. Reste à savoir si le natif de Vernon vit une période faste mais ponctuelle ou s'il a trouvé la recette de la justesse.

Ruiz, un bonbon et une prestation convaincante

À défaut d'avoir réalisé une prestation dans la lignée de celles dont il est coutumier avec l'Espagne, Fabian Ruiz a profité de l'absence de Vitinha, forfait, pour se rappeler au bon souvenir du Parc des Princes. Pas toujours aussi entreprenant qu'avec la Roja, le milieu espagnol s'est montré précieux, en jambes et adroit, avec un bonbon depuis l'entrée de la surface de réparation pour permettre aux Parisiens de prendre les commandes et de mener 2-1. À noter que Kang-in Lee a également réalisé un bon match en relais de Warren Zaïre-Emery, pas dans le même style. Toujours est-il que ce Fabian Ruiz là représente une vraie option pour le milieu de terrain parisien.  

Skriniar, sans rancune

Milan Skriniar, le retour. Poussé vers la sortie pendant tout l'été, le défenseur international slovaque n'a pas trouvé preneur. Et le voilà reparti pour un tour avec le Paris Saint-Germain. Clairement, il ne part pas dans la peau d'un titulaire indiscutable dans l'esprit de son entraîneur. Mais il a montré samedi qu'on peut lui faire confiance. Plus en jambes que la saison dernière, plus de détente verticale. Et surtout pas rancunier, lui qui n'a pas dû sentir beaucoup d'amour et de confiance avant la fin du mercato. En attendant, le PSG risque fort d'avoir besoin d'un bon Milan Skriniar, en attendant les retours de Lucas Hernandez (pas avant 2025) et Presnel Kimpembe (reprise). Luis Enrique ne pourra pas s'appuyer que sur Marquinhos, Willian Pacho et Lucas Beraldo avec l'avalanche de matches qui arrive. Tant mieux, Milan Skriniar est là.

COUPS DE GRIFFE

Brest moins joueur que par le passé

La saison passée, le Stade brestois a souvent tenu la dragée haute au Paris Saint-Germain. Et ce en venant titiller les joueurs de Luis Enrique très haut et en jouant sans peur. C'était moins le cas samedi. Les joueurs d'Éric Roy n'ont, certes, pas fermé le jeu. Et ce n'est évidemment pas simple de jouer contre le PSG. Ils ont néanmoins d'abord essayé de bien défendre, se montrant plus frileux que lors des confrontations de la saison écoulée. Et quand le coach brestois a commencé à ouvrir son banc, c'était terminé. Marco Bizot a fait durer le suspense en première période, mais la note aurait pu (dû ?) être plus salée et le suspense, éventé plus tôt sans les prouesses du portier néerlandais. Et la maladresse des Parisiens, Marco Asensio en tête.

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Barcola, retour sur terre

Auteur d'un début de saison canon, avec des statistiques ahurissantes au PSG et en Bleu, Bradley Barcola n'a pas été à la fête samedi soir. Coup de pompe ? Juste un jour sans ? En tout cas, l'ancien Lyonnais ne s'est pas caché. Il n'a juste pas réussi grand-chose, ses dribbles, ses gestes techniques, ses courses. Évidemment, rien d'inquiétant, ça arrive aux meilleurs. Un match à oublier et surtout à faire oublier dès mercredi, en Ligue des champions, contre les Espagnols de Gérone. Il n'était pas le meilleur joueur du monde avant cette partie, il n'est pas devenu un cancre après le match.