Nice : Christian Estrosi en dit plus sur l'avenir du bowling et de la ...

Après des mois de mystères, Christian Estrosi a dévoilé, à l’occasion d’une conférence de presse ce jeudi après-midi, quelques éléments sur l’avenir des deux dernières structures logées au sein d’Acropolis, le palais d’exposition de Nice, voué à disparaître en 2023 pour prolonger la coulée verte.

La relocalisation du bowling était devenue une question centrale ces derniers mois, tant les « inconnues » étaient grandes, de la part des employés, des amateurs de la quille et des clubs. Une pétition avait même été lancée. Le maire de Nice a alors précisé que l’activité sera préservée au même endroit jusqu’en mars 2023. C’est à cette même date, et pas avant, que l’élu présentera l’une des deux pistes retenues pour relocaliser le bowling, qui se situeraient en centre-ville.

La cinémathèque, elle, aura un lieu de transition. Sa relocalisation est prévue « définitivement d’ici 2027 tout en continuant son activité dès février 2023 », a assuré Christian Estrosi. Ces quatre ans serviront de construire une « cinémathèque de nouvelle génération », « à proximité immédiate du palais des expositions ».

En attendant, de 2023 à fin 2026 donc, la cinémathèque sera logée au Mégarama, à Saint-Jean-d’Angely, mais aussi, une fois par mois, au théâtre Lino Ventura, à l’est de la ville, ainsi qu’au quai de la douane, au port de Nice, avec des projections de plein air de fin juin à mi-septembre, tous les mardis.

Concernant le Marché d’intérêt national (MIN), il ne déménagera pas, comme prévu depuis plusieurs années, sur les terrains de La Baronne. La collectivité veut résilier le contrat de construction avec Bouygues, qui demande un surcoût de dix millions d’euros. Ainsi, le MIN Fleurs se retrouvera à moyen terme à Saint-Laurent-du-Var. Le transfert pourra être fait début 2024 avec l’accord du préfet, a précisé la mairie.

Pour le MIN Alimentaire, un transfert est également prévu. Un appel à projet sera lancé début 2023 avec la présentation du lauréat en mars avec un calendrier précis. « Dans l’attente, les grossistes restent sur le site actuel. Rien ne change », a conclu le maire.