Nice-Dijon (1-3) - Dijon gagne enfin à Nice
Ils la tiennent enfin ! Lanterne rouge après un début de saison raté, Dijon a enfin gagné, sur la pelouse d'une équipe de Nice dans le dur.
Voilà un succès qui va faire du bien. S'ils restent derniers, les joueurs de Dijon reviennent à hauteur de Strasbourg et à un petit point de la ligne de flottaison.
Nice est pourtant le plus entreprenant tout au long du début de match. Mais les Aiglons, privés de Dante pour le reste de la saison, sont trop friables derrière. Alors quand la réussite n'est pas au rendez-vous devant, le danger n'est jamais loin.
Et alors qu'Amine Gouiri est tout proche d'ouvrir le score, le ballon étant repoussé sur la ligne par plusieurs défenseurs bourguignons, c'est finalement Dijon qui ouvre le score. Dina Ebimbe part en contre côté gauche et frappe de l'entrée de la surface. Contré, le ballon revient sur Mama Baldé, qui ne se pose pas de question pour catapulter le ballon au fond des filets de Benitez (0-1, 21e).
Dans le dur, Nice va céder une nouvelle fois dix minutes plus tard : le ballon venu de la droite arrive jusqu'au deuxième poteau, où Ngonda envoie une très belle demi-volée qui trompe une nouvelle fois le portier argentin (0-2, 31e).
Nice n'y arrive plus et rejoint donc les vestiaires avec déjà des espoirs de victoire pas loin d'être envolés, trois jours seulement après avoir sombré face au Slavia Prague.
Après la pause, Boudaoui sollicite Racioppi, avant que Gouiri ne se procure une nouvelle opportunité, sans réussite. Et comme en première période après une grosse occasion manquée, Nice concède un but dans la foulée.
Mama Baldé profite d'une grosse incompréhension entre Danilo et Benitez pour inscrire un doublé et mettre définitivement son équipe à l'abri (0-3, 68e).
Nice met ses dernières forces pour essayer de sauver l'honneur, mais Racioppi reste intraitable sur les tentatives adverses. Le gardien dijonais doit tout de même s'incliner sur un penalty concédé par Chouiar après intervention de la VAR et frappé sous son ventre par Gouiri (1-3, 79e). Mais le réveil des Aiglons aura été trop tardif et vain.
Un succès qui va faire un peu de bien à David Linarès, récemment débarqué sur le banc du DFCO, et ses hommes. Nice, en revanche, n'a plus gagné depuis le 1er novembre à Angers.