Football (National 2) : Bergerac doit encore patienter pour son ...
Après deux victoires convaincantes contre Les Herbiers puis à Libourne, sans prendre de but, c’est un BPFC avec le troisième meilleur bilan de la phase retour qui était attendu à Campréal, samedi 11 mai, pour faire face à une équipe d’Avoine Chinon officiellement reléguée. L’objectif : un succès pour valider définitivement le maintien. Mais ce n’est pas cette version...
Après deux victoires convaincantes contre Les Herbiers puis à Libourne, sans prendre de but, c’est un BPFC avec le troisième meilleur bilan de la phase retour qui était attendu à Campréal, samedi 11 mai, pour faire face à une équipe d’Avoine Chinon officiellement reléguée. L’objectif : un succès pour valider définitivement le maintien. Mais ce n’est pas cette version de Bergerac qui a été montrée.
Dès l’entame, les visiteurs prouvent qu’ils ne sont pas venus en victime expiatoire, avec un bloc haut, et un jeu certes direct mais qui porte ses fruits, avec un long jeu aérien et une forte présence au deuxième ballon. Dans ce schéma, Bergerac a du mal à s’exprimer et à tenir le ballon dans la moitié adverse, avec un trio offensif trop esseulé. Avoine Chinon s’installe progressivement dans le camp périgordin.
Sur une belle construction, lancée à gauche pour basculer à droite, Rissonga est trouvé dans la surface, il efface Laborde-Turon et conclut dans le but vide (0-1, 12e). Bergerac parvient cependant à faire le plus dur, égaliser une minute après, sur un corner obtenu par Faty. Mlaab le tire rentrant, et la trajectoire est parfaitement coupée par Glao au premier poteau, devant Garrido. La dynamique a changé de camp.
Trop peu
Mais les attaques bergeracoises se font trop rares. Lorsque le collectif trouve de l’intensité dans les courses verticales, Garrido s’interpose, comme sur ce double arrêt de près (28e), ou sur une frappe puissante de Faty (30e). Essis est de son côté tout proche de redonner l’avantage à son équipe sur une frappe lointaine (45e), quand Faty, Mlaab et Gyeboaho manquent de promptitude dans la surface (45e+2).
La seconde période est sans rythme. La chaleur périgordine semble avoir raison des joueurs. La rencontre est sans intensité, sans rythme, les Bergeracois ont le ballon mais ne se montrent pas du tout dangereux, manquant de créativité. Avoine Chinon se contente de gérer le score, sans montrer autant de velléités offensives qu’en première période. Il faut compter sur l’apport du banc pour changer la donne à Bergerac.
L’entrée de Tressens apporte notamment de la percussion. Sur coup de pied arrêté, c’est ensuite Kamissoko qui se montre dangereux, mais sa tête est déviée par le malheureux Husson (74e). Dans les derniers instants, Vilela Vieira signe son entrée par de bons décalages pour Tressens ou Mlaab, sans plus de succès. Avec un point de plus au compteur, le BPFC est proche de son maintien, mais celui-ci n’est pas officiel.