Nantes perd Lafont et se loupe face à Toulouse, pas de vainqueur ...
Pendant 45 minutes, Nantes a montré un joli visage. Mis sur orbite par un penalty obtenu par Moutoussamy et transformé par Mohamed (13e), les Canaris ont contrôlé les Toulousains. En laissant le ballon, certes, (42 % de possession à la pause) mais en ne concédant pas d'occasion franche, hormis une frappe de Caceres détournée par Lafont (28e). Mais les Nantais ont balbutié leur football au retour des vestiaires, malmenés par des Violets beaucoup plus entreprenants.
Le couperet est tombé à l'heure de jeu, lorsque Aboukhlal s'est jeté pour marquer à bout portant (62e). Une double peine puisque sur l'action, le Marocain a heurté le portier nantais, qui tenait à bout de gants les siens depuis plusieurs minutes. Le gardien est resté au sol cinq longues minutes, avant de sortir sur civière suite à un protocole commotion durant lequel il était conscient.
Groggy, Nantes n'a plus existé ensuite et a été puni dans le temps additionnel. Nicolaisen a offert à Toulouse sa première victoire en match d'ouverture depuis 2015 (2-1 contre Saint-Étienne) d'une tête rageuse (90e+1). De quoi - enfin - réveiller les Canaris, qui ont buté sur Restes, auteur d'une double parade devant Bamba puis Mollet au bout du temps additionnel (90e+5).
Le Havre a obtenu un match nul mérité face à Montpellier au bout du temps additionnel. Grandsir a offert le premier point au club doyen en Ligue 1 depuis 14 ans en trompant Lecomte (90e+1). Il imitait là son coéquipier Lloris, qui avait ouvert le score très tôt après un cafouillage sur corner (6e). Mais entre-temps, Akor Adams est sorti de sa boîte pour marquer un doublé express.
Achetée à Lillestrom pour 4 millions d'euros, la recrue montpelliéraine a sauté plus haut que tout le monde pour égaliser (58e). Avant de déposer la défense havraise par la course pour donner l'avantage aux siens sur une belle frappe croisée (60e). Un renversement de situation en trois minutes mérité, alors que Montpellier avait pris la mesure d'une rencontre très intense. Moins entreprenants ensuite, surtout après la blessure de Savanier aux ischio-jambiers (71e), les Héraultais ont cédé face aux offensives du HAC qui n'a jamais lâché.