Concerts de Mylène Farmer : on vous explique la "stratégie de la ...
Mylène Farmer est en concert les 27 et 28 septembre et 1er octobre au Stade de France, et comme toujours, c'est un événement. Des dizaines de fans campent pour avoir une bonne place pour voir le show, et pour s'en assurer, ils optent pour différentes versions de la "stratégie de la tente".
France Télévisions
Publié le 27/09/2024 18:53 Mis à jour le 27/09/2024 18:53
Temps de lecture : 2 minQue ce soit pour les concerts de Taylor Swift, Lana Del Rey ou pour la Française Mylène Farmer, il existe toute une organisation de fans pour être le plus proche de la scène lors d'un concert. C'est la stratégie de l'attente, enfin... de la tente, qui se décline en différentes versions, pour le spectacle "Nevermore".
Depuis quelques jours voire semaines, le Stade de France a vu émerger dans son pourtour des dizaines de tentes. Les fans les installent pour être sûrs d'être dans les premiers lors de l'ouverture des portes. Certains dorment dedans, d'autres la posent et passent la nuit ailleurs.
Mais les puristes n'en démordent pas : un concert de cette envergure ne se mérite que si l'on dort dans sa tente. A l'instar de Damien : "Pour moi, rentrer et faire la queue, c'est y rester totalement. Sinon, il n'y a pas d'intérêt de poser une tente si c'est pour aller prendre un Airbnb ou un hôtel à proximité."
"L'abus qu'il y a, c'est qu'il y a une tente qui est placée, pour une ou deux personnes, mais 2 heures avant l'ouverture des portes, il y en a finalement 15 personnes ou 10 personnes avec ces deux personnes, il y a clairement une dictature des tentes, il faut se l'avouer", regrette une autre fan qui a choisi de rester anonyme.
Les tentes servent surtout de "figurantes" pour faire "office de numéro dans la file" d'attente de ces passionnés. Ainsi, de nombreuses tentes sont placées une ou deux semaines à l'avance, mais personne n'y dort. Les propriétaires, habitant la région ou non, passent à quelques moments dans la journée pour surveiller que la tente soit toujours là. C'est le cas d'Ivan, originaire de Russie, mais habitant l'Île-de-France : "Je pose ma tente, mais je ne dors pas dedans, sauf la nuit de la veille du concert, parce que c'est la nuit stratégique. Mais chaque soir, je viens pour surveiller ma tente."
Une organisation qui paye mais qui, pour certains, coûte cher. Comme pour cet homme qui reconnaît avoir dépensé près de 1 000 euros pour être sûr d'être aux premières loges. Un prix que sont prêts à débourser ces campeurs très organisés pour assister au spectacle grandiose proposé par leur idole, qui laisse toujours planer le doute sur la suite de sa carrière.