Pourquoi Michèle Laroque a été surnommée «le bébé de la liberté» à sa naissance
"Le bébé de la liberté est né cette nuit". Il s'agit non pas du nom du nouveau film de Michèle Laroque, mais de ce que titrait le journal au lendemain de sa naissance. Un surnom de "bébé de la liberté" que l'actrice et réalisatrice explique dimanche au micro de Didier Barbelivien dans l'émission Dis-moi ce que tu chantes. Une histoire qui commence avec celle de ses parents, Doïna Trandabur et Claude Laroque. "Ma mère s'est échappée de son pays, la Roumanie, qui était envahie par les Russes. Elle avait, je crois, 23 ans", explique-t-elle.
"Elle était violoniste, danseuse dans un groupe folklorique, elle faisait des tournées et un jour, elle est allée à Nice", poursuite Michèle Laroque. Elle a rencontré mon père, mais elle est repartie en Roumanie pour terminer ses études d'anglais." Un an plus tard, Doïna Trandabur repart en tournée, cette fois en Angleterre. On lui explique alors que, pour des raisons politiques, ce sera sa dernière tournée. La future mère de Michèle Laroque décidé de s'enfuir.
Fille d'une artiste réfugiée politique"Ma mère est restée à Londres, elle s'est cachée. Ensuite, elle a dû rester un an parce qu'elle a demandé l'asile en Angleterre et qu'elle était réfugiée politique. Elle a été protégée par la Scotland Yard, parce que c'était dangereux à cette époque-là", détaille Michèle Laroque. "Mon père est venu la rejoindre, ils se sont mariés à Londres."
Un an plus tard, Doïna Trandabur et Claude Laroque vivent en France quand la petite Michèle Doïna Laroque voit le jour le 15 juin 1960, à Nice. "Quand je suis née, un an plus tard, les journaux ont écrit 'Le bébé de la liberté est né cette nuit'. C'est une belle histoire", sourit l'actrice et réalisatrice.