Lucie Castets : proche de LFI ou du PS ? Quel bilan à la Ville de ...

11:08 - Le PS prêt à faire céder Emmanuel Macron sur la nomination de Lucie Castets

Olivier Faure défend la désignation de Lucie Castets en tant que candidate du NFP pour Matignon et déplore la position d'Emmanuel Macron : "On a un président de la République qui vit dans un monde parallèle, le réel lui a échappé. Après trois échéances, dont deux qu'il a lui même provoquées, il n'a plus la possibilité de faire comme s'il était Jupiter" a-t-il affirmé sur TF1. Selon lui, c'est la gauche qui doit s'installer à la tête du gouvernement après les résultats des élections législatives et le chef de l'Etat ne tient pas compte de l'issue du scrutin : "Au fond il nous a dit hier les Français veulent que je continue comme avant. Non, les Français lui ont dit exactement l'inverse". Olivier Faure se dit toutefois prêt à faire plier le chef de l'Etat : "Il a dit non pour l'instant, nous ferons en sorte qu'il cède".

10:59 - Bompard appelle à des "mobilisations" sur Castets n'est pas nommée à Matignon

Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise s'est dit "estomaqué" par la réaction d'Emmanuel Macron à la désignation de Lucie Castet par le NFP souligné "le mépris, l'arrogance et la violence" des propos du chef de l'Etat sur le plateau de France 2. "J'ai un peu l'impression d'avoir affaire à un forcené retranché à l'Elysée" a déclaré l'insoumis sur RTL. Manuel Bompard va juste envisager des appels à la "mobilisation dans la société civile" si le chef de l'Etat refuse de nommer l'économiste à la tête du gouvernement. : "Ce n'est pas à Emmanuel Macron de décider quelle forme doit prendre le gouvernement de la France. Ce sont les électeurs et les électrices. Emmanuel Macron doit en prendre acte."

10:50 - Le choix de Lucie Castets sonne la victoire de Mélenchon pour un ténor du PS

Tous les partis de la gauche se réjouissent de la désignation de Lucie Castets pour Matignon au sein du Nouveau Front populaire, mais quelques-uns ne montrent pas le même enthousiasme à l'instar du socialiste Stéphane Le Foll qui sur x estiment que ce choix est "en réalité la victoire de Jean-Luc Mélenchon". "Pas de vote, pas de discussion programmation" ajoute l'ancien ministre de François Hollande et maire du Mans pour expliquer sa position : "Je n’ai donc pas l’enthousiasme de mes camarades du parti socialiste pour cette énième candidature".

10:38 - Lucie Castets proposée par le PS pour Matignon

Présentée comme une haute fonctionnaire, Lucie Castets est aussi engagée politiquement selon un ancien collègue qui a glissé auprès de Libération : "Ce serait une erreur de la réduire à un profil de technocrate, elle est très politique, c’est une vraie militante". Et si la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon dit ne représenter "aucune tendance" plus qu'une autre au sein de l'alliance, ce sont bien ses liens avec le PS qui auraient permis de mettre son nom sur la table selon le même journal qui rapporte que le nom de Lucie Castets aurait été proposé par le patron du PS, Olivier Faure, et appuyé par l'ex-premier adjoint d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, le socialiste Emmanuel Grégoire, avant de faire consensus.

10:29 - Emmanuel Macron "méprisant" et "paniqué" après la proposition de Lucie Castets pour Matignon

Alors qu'Emmanuel Macron a balayé d'un revers de main le nom de Lucie Castets proposée pour Matignon, sans même le prononcer, lors de son interview mardi soir, Marine Tondelier déplore le ton "méprisant" du chef de l'Etat qui, selon elle, va devoir retenir le nom de Lucie Castets "parce qu’il n’a pas fini de l’entendre". Plus que méprisant, Emmanuel Macron a été "comme un enfant paniqué" après l'officialisation de la candidate du Nouveau Front populaire selon la patronne des Ecologistes invitée de franceinfo ce matin : il "a fait un bon à 19h parce qu'une fois de plus il s'est rendu compte qu'il nous a sous-estimés". "Je pense [que]  quand il a appris ça, il n’a pas trop su comment gérer la nouvelle et donc, comme un enfant paniqué, la seule chose qu’il a su annoncer à 20h, c’est qu’il disait non" a ajouté Marine Tondelier.

10:20 - Lucie Castets : une Première ministre de "consensus" et conforme au verdict des urnes

Si elle a été encarté au PS entre 2008 et 2011, Lucie Castets n'est aujourd'hui associée à aucun parti, mais se place très clairement à gauche de l'échiquier politique. La Première ministre choisie par l'union de la gauche assure représenter "le programme du Nouveau Front populaire", mais n'être d'"aucune tendance" au sein de l'alliance et c'est selon elle ce qui a permis de "consensus".

Forte du soutien unanime de toute la gauche, Lucie Castets qui appellent Emmanuel Macron à la nommer à Matignon a indiqué sur France Inter "[continuer] à mettre la pression sur le Président pour qu'il tienne compte du verdict des urnes", le NFP étant arrivé en tête des élections législatives.

10:11 - Lucie Castets précise ses priorités en tant que candidate à Matignon

Choisie par un Nouveau Front populaire unanime pour être la candidate de la gauche à Matignon, Lucie Castets a estimé être une option "crédible et sérieuse" pour la fonction de Première ministre. Et pour donner à voir ce que pourrait être sa politique à la tête du gouvernement, l'économiste a défini quatre "grandes priorités" auprès de l'AFP : l'abrogation de la réforme des retraites en tête, la mise en place d'une "grande réforme fiscale pour que chacun, individus et multinationales, paie sa juste part", une "amélioration du pouvoir d'achat" par la revalorisation des salaires et le relèvement des minima sociaux, puis la "fin de la régression des services publics".

09:57 - Lucie Castets prône un gouvernement ayant une "nouvelle méthode"

Toujours sur France Inter, Lucie Castets a considéré que l'arrivée de la gauche aux responsabilités pouvait correspondre à un moment de changement de méthode dans la gouvernance. "Depuis plusieurs années, nous assistons à une pratique du pouvoir extrêmement verticale, un Parlement méprisé, un Président qui décide souvent seul et un dialogue social au point mort. Lorsqu'on parle de fédérer et d'aller chercher largement des positions et des accords, c'est aussi avec ces acteurs-là, avec les syndicats, avec la société civile : et ce que nous proposons donc avec le nouveau Front populaire, c'est un changement de cap, avec un changement de méthode", a-t-elle affirmé. "Nous allons renouer le dialogue avec les syndicats, avec les associations et nous allons redonner au Parlement son rôle central dans notre démocratie", a-t-elle précisé.

09:25 - Comment Lucie Castets entend gouverner sans majorité

Interrogée sur la fragilité d'un gouvernement de gauche susceptible d'être démis au moindre vote de motion de censure - ce qui a été annoncé par le RN et par de nombreux députés d'Ensemble pour la République, Lucie Castets a donné une feuille de route sur France Inter. "Le programme du nouveau Front populaire est notre base. Il a mis d'accord toutes les forces de gauche de ce pays, c'est un exploit, je souhaite quand même qu'on le reconnaisse, c'est très important. Ensuite, il s'agira de convaincre à l'Assemblée pour faire adopter ces mesures". Et de préciser : "L'idée, c'est de convaincre texte après texte, loi après loi", assure Lucie Castets. "On va opérer une modification de méthode par rapport à ce que faisait le gouvernement actuel, en allant chercher des coalitions. Et je pense qu'il y a des sujets, notamment les services publics" qui "peuvent rassembler très largement". "Je pense que le délitement des services publics a fait partie de ce qui a nourri les votes pour le Rassemblement national. Et les députés, hors du Nouveau front populaire, prendront leur responsabilité à ce moment-là, lorsque nous proposerons des textes de nature à améliorer le fonctionnement des services publics".

09:07 - Fabien Roussel juge "honteux" le refus d'Emmanuel Macron de ne pas vouloir nommer Lucie Castets

"Les Français se sentent méprisés. C’est ce que j’entends tous les jours, le président se moque de nous", a réagi ce latin sur RMC Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste. "Il a mis la même présidente à l’Assemblée nationale, il conserve le même Premier ministre. C’est du pain et des jeux, on se croirait dans la Rome antique. C’est honteux et c’est scandaleux", a-t-il ajouté, indiquant également qu'il comptait manifester dans la rue : "Oui, nous allons faire appel aux Français".

08:54 - Les premiers mots de Lucie Castets depuis l'accord du NFP

Invitée au micro de la radio France inter ce mercredi 24 juillet, Lucie Castets, a clairement indiquait qu'elle ne serait pas la Première ministre d'un gouvernement de coalition entre la gauche et le camp des macronistes et du centre, considérant cela "impossible du fait des désaccords profonds", notamment sur la réforme des retraites. "Je demande au président de la République de prendre ses responsabilités et de me nommer Première ministre", a-t-elle insisté, ajoutant : "Le déni de démocratie, en refusant d'appeler la formation politique arrivée en tête aux élections, est grave".

Sur ses priorités, Lucie Castets a considéré que "le délitement des services publics", qui a "nourrit les votes pour le Rassemblement national" devait être stoppé. Et d'ajouter : "Les députés hors du Nouveau Front populaire prendront leurs responsabilités lorsque nous proposerons des textes de nature à améliorer le fonctionnement des services publics".

23/07/24 - 23:51 - "Très humaine et proche des gens" : la méthode de travail de Lucie Castets

Arnaud Bontemps, un des cofondateurs du collectif "Nos services publics", a loué le parcours professionnel de Lucie Castets "avec des engagements forts sur la justice fiscale, la lutte contre l’évasion fiscale". Il a salué, auprès de l'AFP, "une personne très engagée sur l’école, l’hôpital, la justice sociale", qui selon lui "va très vite sur des sujets parfois très complexes, elle est très humaine, proche des gens".

23/07/24 - 23:27 - Un engagement dans le milieu associatif

En 2021, Lucie Castets co-fonde le collectif "Nos services publics". Autour d'agents publics, l'objectif est de éretrouver le sens qui fonde le service public et ses missions au quotidiené. Pour Lucie Castets, il y a aujourd’hui une "urgence" à changer le modèle actuel, caractérisé par une "crise multiple" et un "délitement" du service public.