Le sanctuaire de Lourdes partiellement inondé, plusieurs crues ...
Le sanctuaire de Lourdes, important lieu de pèlerinage catholique situé dans le sud-ouest de la France, a été partiellement inondé dans la nuit de vendredi à samedi, dans un contexte d'importantes crues dans le département des Hautes-Pyrénées.
Le sanctuaire de Lourdes a été partiellement inondé, dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 septembre, provoquant la fermeture de la grotte, tandis que plusieurs inondations ont touché le département, a-t-on appris de sources concordantes.
Située à quelques mètres du gave de Pau, cours d'eau traversant la ville, la grotte du sanctuaire de Lourdes a été inondée cette nuit aux alentours de 2 heures, selon David Torchala, directeur de la communication du sanctuaire.
"L'eau est montée très rapidement cette nuit", indique ce dernier ajoutant "qu'il n'y a eu aucun blessé" ou d'intervention des secours.
Des dégâts "pas encore" estimés
La chapelle des Lumières présente sur le sanctuaire a également été inondée durant la nuit et les dégâts ne peuvent pour l'heure "pas encore être estimés". Le reste du sanctuaire est cependant toujours ouvert au public et des pèlerins sont présents sur les lieux, tandis que les célébrations prévues à la grotte ont été déplacées.
"L'eau redescend en ce moment", a ajouté le directeur de la communication du sanctuaire.
De son côté, la mairie de Lourdes annonce dans un communiqué diffusé dans la matinée, "un niveau très élevé" du gave de Pau avant d'indiquer une "décrue amorcée". Sur l'ensemble de la ville, les pompiers des Hautes-Pyrénées ont dit à l'AFP "avoir beaucoup d'inondations" dans la matinée de samedi.
Une trentaine de personnes ont été mises en sécurité dans des bâtiments communaux par les services de secours, tandis qu'environ 500 personnes sont privées d'électricité dans une commune située dans le sud du département, a détaillé un correspondant à l'AFP.
Les Hautes-Pyrénées ont été placées par Météo-France en alerte pour pluie-inondation pour la journée de vendredi et jusqu'à samedi à minuit.
G.G. avec AFP